Dignité dans la peur

Chapitre 13 : Nous

Hermione finirait par apprendre, en voyant à plusieurs reprises ses camarades Gryffondor avoir des pannes à l'aube dans les dortoirs des filles, que la première fois se passe rarement complètement comme prévu. Les fantasmes romantiques communs n'ont jamais inclus, par exemple, le bord de la terreur, et ont

constamment omis de mentionner le désir déchirant de déchirer votre amoureux en morceaux, pour leur griffer le dos et mordre, pour prélever du sang et, enfin, appuyez sur leur poitrine jusqu'à ce que leurs côtes s'ouvrent et vous permettent de ramper à l'intérieur. Le sentiment, décida Hermione plus tard alors qu'elle était allongée sur le lit en regardant la pièce s'éclaircir lentement avec le soleil levant, était moins de pétales de rose et de soupirs sensuels et plus... Sauvage, comme courir aussi vite que possible sur une colline escarpée. Ou presque se faire heurter par un bus.Juste au moment où elle pensait qu'elle pourrait s'évanouir, les doigts de Tonks s'arrêtèrent caressant, sa poitrine se serra, lui permettant de respirer rapidement pour de l'air, et Tonks s'effondra sur elle, épuisée et gonflée. Hermione sourit, ses yeux se fermant dans un délire délirant, ils s'étaient endormis ensemble, glissant dans un sommeil sans rêve si facilement qu'il avait presque été instantané. Elle s'était réveillée peu de temps après, la tête oreiller sur l'épaule de Tonks. La sorcière plus âgée n'avait pas bougé quand elle s'était assise, tirant timidement le drap pour couvrir ses seins nus. Tonks était perdue dans un sommeil profond, un bras jeté négligemment sur sa tête, les draps atteignant à peine ses hanches minces, dans son sommeil, elle ressemblait presque à un garçon, sa petite poitrine presque inexistante lorsqu'elle était allongée sur le dos, Hermione nota avec un sourire que la sorcière plus âgée ne prenait pas la peine de se raser sous ses bras. Les tatouages colorés sur sa poitrine se sont levés et sont tombés hypnotiquement avec son souffle, le regard d'Hermione attiré par un examen plus attentif des cicatrices de Tonks, le fantôme de la définition musculaire dans son ventre nu et les angles de son visage. Hermione se rendit compte en rougissant que son propre cœur s'accélérait, trébuchant deux fois alors que le détail de ce qui venait de se produire se pressait dans sa poitrine. Maintenant, allongée dans son propre lit avec les premiers bruits de personnes qui se réveillaient vers l'éveil et leur départ imminent pour Poudlard se précipitant vers elle, Hermione songeait à la nature du besoin, du désir, de la connexion et de l'amour. Ses secondes sensées ont également poussé avec amusement le simple fait qu'elle, pour la première fois, n'était pas la première à se réveiller un matin à Poudlard Express. Elle n'avait aucune idée de ce que l'année allait se passer, sans aucun doute certaines parties seraient horribles et stressantes et terrifiantes, il y avait une guerre qui se préparait après tout. Alors que les pas de Molly se faisaient entendre monter les escaliers pour les réveiller, Hermione tendit la main sur le côté du lit, sa main s'enfouissant dans une cape soigneusement pliée, sentant le tabac, la bière et le feu, elle ferma les yeux, ressentant un mélange inconnu de tristesse douloureuse et d'exaltation qui lui piquer et monter les larmes aux yeux. Elle n'avait peut-être pas grand chose à retenir, mais ce qu'elle avait était fort, et indéniablement puissant, et d'une

beauté à couper le souffle, et Hermione ne pouvait s'empêcher de lui faire confiance, confiance en elle et en eux et... "Nous" murmura Hermione pour elle-même, alors que le poing de Molly se connectait à leur porte, Ginny se réveillant avec un reniflement. Riant nerveusement pour elle-même, Hermione passa une main dans ses cheveux désespérément chaotiques et contempla le moment exact où elle avait réalisé que les Livres, peu importe le nombre qu'elle avait lu, ne pouvaient la mener que si loin. Elle était dans les bras de Tonks, leur baiser chauffé rompu juste assez longtemps pour tirer la chemise d'Hermione sur sa tête, lorsque l'arrière de ses genoux avait touché le lit et qu'elle était tombée en arrière sur les couettes. Tonks était resté là pendant une seconde, les yeux fondus et sombres comme de l'ébène, avant que ce sourire familier, sans entrave ne se soit glissé sur le visage de la sorcière plus âgée et qu'elle ait tiré sa chemise sur sa tête. Les pupilles tout aussi soufflées d'Hermione tombant immédiatement sur les seins nus de Tonks. Hermione s'était partiellement redressée, atteignant hardiment, impatiente, mais Tonks avait posé une main ludique et restrictive sur la clavicule d'Hermione et, en faisant un clin d'œil malicieux... Des nerfs comme des briques chauffées à blanc avaient frappé les tripes d'Hermione à l'étalage de puissance, et ce que le charme lui-même impliquait. Cela arrivait,maintenant, avec Tonks... Que doit-elle faire de ses mains? Doit-elle fermer les yeux ou les garder ouverts? S'ils étaient ouverts, où devrait-elle regarder ? Oh Merlin, quels