Vicieuse

chapitres 7

Ismael Diallo

Si je croyais aux histoires de fétichisme, je jurerais que cette fille m'a jeté un sort. Malgré tous mes efforts dans ce sens, je n'arrive toujours pas à la sortir de mon esprit. Elle s'est incrustée dans chacun de mes pores, dans mon corps et dans mon âme. Je me sens comme un adolescent qui vient de découvrir les choses de la chaire. Peut-être que si j'avais eu une jeunesse palpitante, une vie plus osée, je ne serai pas aussi impressionné par sa maîtrise parfaite des choses charnelles.
J'ai toujours été un jeune homme réservé et pudique qui n'avait pas beaucoup d'affinité avec les filles. Même à la fac, Tandis  que la plupart de mes amis multipliaient les conquêtes, moi j'étais concentré sur mes études. Les aventures que j'ai eu de toute ma vie peuvent se compter du bout des doigts. Je n'ai pas goûté ça et là aux nectars des fleurs comme la plupart des jeunes de mon âge. D'ailleurs, je n'ai connu mon premier amour qu'à ma troisième année de fac. A l'époque, j'étais encore puceau. Ce fût elle qui fit le premier pas. C'est vrai qu'il y'avait déjà des signes qui en disaient long sur notre attirance mutuelle, mais elle me déclara ouvertement sa flamme lors d'une fête de fin d'année. Peu de temps après, elles me faisait découvrir le plaisir du sexe.

Ce jour là fût mon initiation au monde du plaisir charnel. Je tremblais comme une feuille et transpirais à grosses gouttes. Par contre, Sarah était à l'aise et sereine. Elle me fixait d'un regard en même temps téméraire et sensuel. Je crois qu'elle avait compris que j'étais novice en la matière quand elle me chuchota avec une autorité qu'elle prenait un malin plaisir à afficher:

- Voudrais tu faire l'amour avec moi?

Je ne m'étais jamais senti aussi nul et honteux de toute ma vie surtout lorsque je me surpris à hocher bêtement la tête. Entre deux baisers, elle se saisis de mon sexe qu'elle se mit à caresser délicatement.

-Tu aimes ça?

Je hochais encore bêtement la tête. Aujourd'hui encore, je réalise à quel point j'étais ridicule ce jour là. A chaque fois que je repense à ces moments, je ne peux m'empêcher de sourire. J'étais un vrai «bleu » qui se retrouvait face à une experte. A peine eut-elle quelques mouvements de va et bien de mon sexe entre ses mains que je senti une décharge électrique que je n'avais jamais connu auparavant. Elle venait de me faire éjaculer rien qu'avec la dextérité de ses doigts. Autant j'étais mort de honte, autant elle paraissait satisfaite et fière de son exploit. Elle essaya néanmoins de dissimuler sa joie pour me mettre à l'aise.  Elle ne fit aucun commentaire sur mon éjaculation précoce pour ne pas heurter mon égo. Aujourd'hui encore, je la respecte pour le tact dont elle a fait preuve ce jour. Elle continua de m'embrasser tout en me caressant le reste du corps. Heureusement, ma libido se remit tout de suite en marche et je bandais déjà à nouveau. Cette fois, je décidai d'être un peu plus actif et je lui rendis ses caresses quand bien même avec des mains hésitantes et maladroites. C'est alors qu'elle fit ce qu'on ne m'avait jamais fait auparavant . Elle s'accroupit devant moi et englouti mon membre endurci d'un trait et enchaîna les va et viens. Mes pauvres jambes flageolaient comme si je n'avais plus d'os. Je dû me laisser tomber sur le canapé le plus proche pour ne pas succomber à ce plaisir que je venais de découvrir pour la première fois de ma vie. Sûrement qu'elle craignis une autre éjaculation précoce , mais elle mis rapidement terme à la pipe et alla enfin droit au but. C'est elle qui me fit l'amour puisque c'est elle qui introduisis mon sexe dans le sien et mena la danse. Malgré tous mes efforts pour tenir, j'éjaculais en quelques secondes.

Depuis lors, mes performances se sont progressivement améliorées.  Ma relation avec Sarah a duré son temps, puis j'ai eu d'autres aventures qui se sont succédées . Je n'étais certes pas un don Juan qui sautait sur tout ce qui bougeait, encore moins qui accumulait les relations, mais j'étais  devenu un  bon amant au lit. Quand j'étais dans une relation, je restais fidèle. J'y mettais vraiment du cœur et du sérieux.

Des années plus tard, je rencontrai celle qui est aujourd'hui mon épouse et la mère de mes deux enfants. En presque trois décennies de mariage, je me suis attelé à être un bon père et un mari exemplaire. J'aime ma femme de tout mon cœur. Je l'ai aimé la première fois que mes yeux se sont posés sur elle et je l'aimerai jusqu'à mon dernier souffle. Gayka est une femme extraordinaire dotée d'un cœur en or. Quand elle installait sa nièce dans notre maison , elle ne se doutait pas qu'elle faisait entrer le loup dans sa bergerie. Sincèrement, moi non plus je n'aurais jamais imaginé que les choses prendraient une telle tournure. Si on m'avait dit qu'un jour je poserai les yeux sur cette fille, j'aurais juré par tous les saints que c'était impossible. De nature, Je ne suis pas un dragueur à fortiori sur la personne de ma propre belle-nièce. C'était tout simplement impensable. Aujourd'hui me voici entrain de la baiser sauvagement.

- A quoi penses-tu chéri ?

Cette voix qui jadis m'appelait respectueusement tonton me ramène à la réalité par sa sensualité démesurée. Comme si cela ne suffisait pas, elle me fixe de ses yeux hardis attendant une réponse.

- Je ne pense à rien, rétorqué-je en me redressant légèrement.

Comment lui dire que ma conscience était entrain de me gronder alors même je mourrai d'envie de lui faire à nouveau l'amour?

D'un revers de la main, je balaye les remords qui voulaient me gâcher le plaisir et grimpe sur elle comme un singe sur un arbre. Sans hésiter, elle accueille mon baiser et me rend mes caresses.

Quand bien même je l'écrase de mon poids, elle ne lâche pas prise. Elle me titille tantôt les tétons, tantôt ses petites mains s'aventurent vers mon galbe fessier qu'elle manipule délicatement . Elle maîtrise ce geste par le dosage de la pression exacte nécessaire à me procurer du plaisir. Elle ne presse ni trop violemment, ni trop faiblement. Par moment, elle dessine le trait qui sépare mes fesses avec son doigt et s'aventure même sur les bordures de mon anus. Je n'avais jamais ressenti un tel plaisir auparavant. Chaque fois qu'elle empoigne mes fesses, une vague d'excitation m'envahit et mon sexe se dresse davantage. Dans ce flux d'émotions, elle cherche mon regard avec ses yeux brillants et lorsque mon regard s'accroche au sien, l'attraction est telle deux aimants d'une violente force de gravité.  
Instinctivement, je glisse dans son sexe encore humide et gluant de ma précédente éjaculation. je sort et rentre en elle avec une telle facilité que je ne saurai décrire le plaisir que cela me procure. Cette fille est tout simplement délicieuse.