chapitre 5

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Depuis que mon oncle a goûté mon nectar, il est littéralement tombé dans une fièvre lubrique. Le jour même où je lui ai remis mon numéro de téléphone, il m'a envoyé un texto pour m'inviter à rendez-vous dans un cadre adapté aux circonstances.

Le lendemain, après mon cours vers 18h, au moment où le soleil commençais à regagner sa tanière, je sillonnais la ville à bord d'un taxi pour me rendre à l'adresse qu'il m'avait envoyé la veille.

C'est une petite auberge cachée dans l'antre des bois à la sortie de la ville en allant vers la frontière nigero-Burkinabé. Malgré la fluidité de la circulation, le trajet a duré presque une heure.
Assise à l'arrière du taxi à contempler d'un regard vide le défilé des neems et des eucalyptus le long des routes, je profitais pour enfiler le hijab et le niqab que j'avais emporté pour passer incognito.

Le sentier sinueux et latéritique enveloppé par l'ombrage des manguiers sur lequel nous avons roulé pendant ce qui me semblait une éternité commençait à me faire regretter d'avoir accepté ce rendez- vous. J'en suis même arrivée à me demander si le chauffeur de taxi n'avait pas délibérément dévié pour me séquestrer à des fins malveillantes. Cette sombre pensée me hérissa la peau. Juste au moment où ma panique cherchait à atteindre son paroxysme, se dressa à la lisière de l'interminable allée, un magnifique manoir.

Sur l'enseigne d'un style baroque à l'image de la bâtisse, était calligraphié en lettres dorées et en italique "Auberge la grotte".

Pour une grotte, c'en est vraiment une, pensais-je.

Pour venir construire une auberge dans ce trou perdu, il fallait bien qu'elle ait été destinée à des activités clandestines.

Le parking extérieur était plein à craquer de véhicules recouverts de housses, non pas pour les protéger des rayons agressifs du soleil, mais pour garder l'anonymat des propriétaires de sorte qu'aucun client ne puisse reconnaître le véhicule d'un autre.

L'intérieur était désert. Certainement que les uns et les autres s'adonnaient à leurs obscures besognes. J'étais d'autant plus soulagée que le réceptionniste m'indiqua la chambre dont je lui ai communiqué le numéro sans me juger du regard, d'une expression la plus neutre qui soit.

Je trouvais le grand Ismael Diallo, qui m'attendait impatiemment.

—Tu n'as pas eu du mal à retrouvé l'endroit ?

-—J'ai juste donné au chauffeur de taxi l'adresse que tu m'as envoyé. Apparemment, il connaît le coin. C'est si loin qu'à un moment, j'ai eu peur d'être séquestrée.

Il éclata de rire avant de prendre un ton sérieux.

—Tu sais conduire ?

—Non

—ça te dirai d'apprendre ?

Maintenant qu'il me posait la question, je réalisais que je n'y avait pas vraiment pensé, mais effectivement, ça serait bien pour moi d'avoir le permis de conduire. Ne sait-on jamais. Je lui répondis néanmoins d'un ton désintéressé, la tête bien haute.

—Pourquoi pas?

—Je tinscrirais à l'auto école.

Ne voyant aucun enthousiasme en moi, il continue.

—Je pourrai t'acheter une voiture.

Cette fois-ci, il a touché une corde sensible. Mes yeux se mirent à scintiller comme des étoiles dans l'obscurité.

—Si tu m'achètes une voiture, cela susciterait beaucoup de questions. Que devrais-je répondre ?

—En effet.

Il resta pensif un petit moment, puis me fit une autre proposition.

—Voila ce que je te suggère. Au lieu de t'acheter une voiture, je te ferai un chèque équivalent. Maintenant, je compte sur toi pour préserver mon nom.

En me faisant violence pour ne pas succomber à l'engouement qui m'envahissait, je déclinai ses cadeaux sur une teinte de dignité.

—Je ne veux rien de tout ceci, ne pense pas que je suis venue ici pour me vendre à toi

Un silence gênant s'installa. En Réalité c'était la première fois que nous discutions.

Quand je suis arrivée dans leur maison, il s'est montré charmant et accueillant , mais pas plus que cela. C'est vrai qu'on parle d'un homme très riche, mais tout de même m'offrir une voiture au premier rendez-vous, même si ça représente une goutte d'eau dans l'océan, ce n'est quand même pas négligeable.

Est-ce dans ses habitudes d'offrir des présents aussi coûteux à ses conquêtes ?

La question me tarauda l'esprit avec un pincement au cœur, une jalousie mal placée pour quelq'un qui vole le mari d'une autre me diriez-vous. Je vous le concède.

—Loin de moi l'idée de te froisser. Crois moi, c'est juste un cadeau sans arrière pensée.

—J'insiste, je n'en veux pas. Je ne veux pas de tes bien, ni de ta fortune, c'est toi que je veux.

Il me lance un regard hagard, essayant de déchiffrer le sens de ma phrase.

Je lui attrapa la queue en pleine érection et les couilles déjà durs comme roc en l'affrontant effrontément du regard.

—Je ne veux pas non plus de ton amour, ni d'aucun engagement. Voilà ce que je veux, en pressant délicatement son sexe qui déborde de ma main.

A présent qu'on était sur la même longueur d'onde, il s'empara à son tour de mes seins entre lesquels il plongea la tête en mordillant le téton endurcis de l'un et en titillant l'autre de ses doigts. Il releva ensuite la tête et les fixait d'un regard ardent.

—Tu les aimes? Lui demandais-je en les secouant tant qu'ils se cognent et viennent s'écraser sur le bourrelet du haut de mon ventre.

—Ils me rendent complètement dingue.

—Alors prend les, ils sont à toi.

Il obtempéra comme un enfant à qui on venait d'offrir le jouet de ses rêves. Mue par son obsession pour ma poitrine généreuse, je lui demandai de se relever et degraffa sa ceinture pour faire tomber son pantalon à ses chevilles. Je me saisit de son sexe parfaitement horizontal et l'emprisonna entre mes deux meringues que je serrais fort en le branlant. Son pénis désormais en position de cravate subissait ma branlette dans une alternance cadencée de va-et-vient. Je sentais sa verge se gonfler entre mes deux seins dans des spasmes annonciateurs d'une imminente éjaculation. De grosses perles de sueur s'étaient formées sur son front malgré le climat ambiant de la chambre.

Dans un grognement animal, il se dechargea, m'arrosant de son sperme qui ruissellait le long de mon ventre jusqu'à mon sexe. Quelques gouttes insolentes me perlèrent le visage que je j'essuyais du revers de la main en me passant la langue sur les lèvres pour goûter à la saveur sucrée-salée de mes efforts. C'était la première fois que je faisait jouir quelqu'un rien qu'en le branlant avec mes seins. Cette pensée flatteuse gonfla mon égo et m'arracha un petit sourire triomphateur.

Au même moment, je me senti soulevée par une force qui me renversa sur le lit à plat ventre.

Tiens donc, il n'avait pas capitulé !

M'empoignant les hanches de ses mains féroces, il me souleva les fesses et me pénétra en position de levrette en balançant ses fesses dures d'avant en arrière avec une virilité féroce. Il appuyait sur la cambrure de mon dos en soulevant d'avantage mon séant pour avoir un angle parfait de pénétration. La vue de son propre sexe en érection disparaître et réapparaître entre mes fesses le stimulait tant qu'il n'était plus maître de ses mouvements. Il ne faisait plus que répondre à des pulsions qui le dépassait jusqu'à ce que dans un tremblement violent, il éjacula pour la deuxième fois.

Mes mains fixées sur le lit en position quatre-pattes et mes jambes flageolantes entre lesquelles pendillait un filet gluant, je me laissais tomber sur mon oncle qui savourait fièrement son exploit.

Vicieuse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant