chapitre 4

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Sans y avoir goûté, je n'aurai jamais imaginé que le baiser de Konaté puisse autant me transpercer. Je me surprend à ne plus pouvoir me détacher du souvenir de ses lèvres sur les miennes. C'est comme si à travers ce baiser, je m'étais abreuvée d'un philtre d'amour. Avec lui, la sensation est veloutée, chaste et raffinée. Il ne s'agit pas de sexe brute, mais d'un sentiment platonique, distingué et gracieux.

Par contre avec mon oncle, c'est la réalisation d'un fantasme, la soif d'un besoin bestial, le sexe à l'état sauvage. Il réside une plénitude inouï dans le fait de posséder l'interdit, d'accéder à l'inaccessible, de mener la danse et d'avoir à ses pieds le dominant dominé. jusque là, je pensais convoiter mon oncle par ambition et le sexe juste pour joindre l'utile à l'agréable. Mais maintenant que j'ai Konaté qui est tout aussi riche, je me rends à l'évidence que je ne peux renoncer au sexe avec le mari de ma tante.

Le bruit discret de la porte qui vient de s'ouvrir et se refermer en un mouvement simultané me sort de mes pensées. Après son étrange comportement de ces derniers temps, je n'aurais jamais imaginé que mon oncle aurait l'audace de s'incruster dans ma chambre comme un voleur en prenant soin de refermer à clef derrière lui.

-Toi?

La suprise me coupe les mots de la bouche. Mes yeux hagards en disent long sur mon état de stupéfaction.

-Je ne t'ai pas vu partir au bureau ce matin ?

-Si, j'y étais, mais Gayka m'a appelé pour m'informer qu'elle sortait faire une course. Comme j'ai vu Aïcha sortir ce matin, j'en ai déduis que tu dois être seule à la maison et je n'ai pas résisté à l'envie de venir te voir. Ne t'inquiète pas, personne ne m'a vu rentré dans ta chambre.

Brusquement, son visage s'assombrit et ses traits se durcissent. Il me prend brutalement par le poing en me plaquant au mur en grommelant dans mes oreilles.

-C'est la dernière fois que je te revois avec ton ami, celui qui t'a embrassé sur ma terrasse. Que cela ne se reproduise plus jamais.

Le timbre colérique et autoritaire de sa voix m'excite si bien que chacun de ses mots s'accorde à une convulsion de mon sexe. Pour stimuler sa colère émoustillante, j'ose répliquer dans un murmure sensuellement provocateur.

-N'ais-je pas le droit d'avoir des amis?

-Ne te moque pas de moi Inès.

Comme je n'en attendais pas moins, il me projette sur le lit d'un geste érotiquement brutal avant de me déshabiller comme une fauve enragée. Il émane de lui une effluve lubrique d'une férocité exaltante. Cette fois-ci, contrairement à nos premiers ébats, c'est lui qui pilote par des gestes d'une lubricité exquise. La fureur contenue dans ses baisers, l'ardeur de ses caresses, la douce brutalité de chacun de ses mouvements m'emporte dans un tourbillon de plaisir charnel d"une intensité abyssale.

En libérant mes lèvres de l'emprise des siennes, il se relève pour s'arrêter juste au pied lit. D'un geste effervescent, il expédie sa chemise à l'autre bout de la chambre et défait sa ceinture laissant jaillir une queue en pleine turgescence. Dans sa magnifique tenue d'Adam, mon oncle dévoile une morphologie parfaite. Je ne parle pas seulement de son membre viril dont la tête luisante et le tronc d'une symétrie absolue évoquent indéniablement le plaisir de la chair, la volupté. Je parle de ce corps en pleine apogée façonné et sculpté par le temps. Là où ses homologues de la cinquantaine trimballent un bidon, il arbore un buste sculptural et des muscles saillants le long des cuisses jusqu'aux jambes.

Branlant son phallus, il me lance un regard libidineux auquel je réponds en m'approchant jusqu'à ce que mes lèvres entrouvertes frôlent son gland luisant dont dégouline déjà une petite perle de semence. De ses mains tremblantes, il s'accapare de ma nuque et enfonce sa bite dans mon suçoir qui l'englouti avidement. Au contact de son sexe chaud dans l'humidité de ma bouche, je le sent tressaillir avant de commencer les mouvements de va-et-vient fougueux. Les gémissements étouffés de mon oncle synchronisés avec les ploc d'une fellation enflammée viennent briser le silence de ce matin particulièrement calme.

Mes mains agrippées à ses fesses endurcies par l'excitation, je suis la cadence de ses mouvements en le suçant avec une ardeur progressive. Au grès du rythme, sa verge se heurte au fond de mon palais m'abreuvant de la liqueur qui en ruisselle. Plus je pompe, plus je sens sa verge se gonfler dans ma bouche qui peine à la contenir. Par moment, je libère la bite pour respirer un grand coups et badigeonner son gland déjà lubrifié de salive dont quelques filets s'écrasent sur mon menton avant de l'engloutir à nouveau pour les spasmodiques aller-retour. En même temps, ma main qui emprisonnnait sa croupe glisse le long de la fente qui sépare ses fesses pour atterrir sur ses testicules que je caresse délicatement.

Se sentant sur le point d'exploser, il se retire farouchement de ma bouche pour chercher la grotte humide entre mes jambes dans laquelle il s'enfonce d'un coup sec avant de se perdre dans des soubresauts lubriques. Chaque coup de rein est accompagné d'un grognement de satisfaction.

Tout en me bourrant la chatte, ses mains baladeuses maintiennent fermement mes seins aux tétons endurcis et dressés par l'exitation qu'il malaxe avec une délicieuse brutalité. De mon côté je m'accroche à ses hanches en me cambrant pour orienter son sexe dans les paroies les plus profondes de mon intimité.

Les gémissements se confondent, les souffles haletants et chauds s'entremêlent, le tempo s'accélère. Les fesses vigoureuses de mon oncle oscillant d'avant en arrière dans un rythme régulier intense produisent des plocs au contact de son sexe dur contre ma fontaine.  Soudain, dans un ultime gémissement, il donne le coups de rein fatal m'innondant de son foutre tiède qui me remplit la chatte et déborde en un long filet qui s'étend sur le drap immaculé  qui couvre le lit.

D'un trait, il se détache de moi et ramasse ses habits qu'il enfile à la hâte. Une fois rhabillé, il s'approche de moi en murmurant :

—Merci

Dans le plus éloquent des silences, je me blotti contre lui en une étreinte réveillant son sexe qui venait à peine de s'endormir. Je le sens à nouveau s'endurcir à travers le tissus de son pantalon.

—Tu es délicieuse. J'ai encore envie de toi.

Un petit sourire vainqueur au coin des lèvres, je lui répond en essayant d'être le plus neutre possible alors que son désir est réciproque.

—Pourtant tu devrais partir d'ici. Quelq'un pourrait débarquer à tout moment.

—Veux-tu bien me donner ton numéro de téléphone ?

Je prend le portable qu'il  me tend et enregitre mon numéro sur le pseudo X. Bien-sûr je lui ai donné mon second numéro que ma tante n'a pas.

Sans rien ajouter, il quitte la chambre.


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