• CHAPITRE 23 •

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« Viens. Je suis plus fatigué. »

Je me réveillai grâce à la main de Justin qui parcourait la courbe de mes hanches du bout des doigts, son souffle se plaquant contre mon cou. La nuit dernière avait été un pur délice. Nous avions fait et refait l'amour dans tous les recoins de cet appartement possibles. Même sur le toit.

« Moooooorning »

« Il est quelle heure ? »

« L'heure d'aller travailler. Aller lève toi grosse tête. »

Je m'étirais et m'assis en tailleur sur le lit confortable, le teeshirt de Justin couvrant à peu près ma nudité. 6h46. Je baillais puis me rallongeai :

« Trop tôt pour me lever. »

Justin reçu un message et me le lut à voix haute :

« Clarks a dit que la mission était réussie et qu'il espère que ce n'est pas grace à nous. »

« Dis lui qu'on a rien fait à part baiser. »

Il éclata de rire et commenta :

« C'est la meilleure réponse que l'on puisse trouver »

Un silence reposant s'installa. Je savais a quoi il pensais et je l'arrêtais tout de suite.

« Non, je n'abandonnerais pas la mission d'infiltration. »

« J'ai pas la force de perdre quelqu'un a qui je tiens. Pas encore. »

Je relevai la tête vers son regard perçant :

« On a déjà eu cette conversation, Justin. Je me prépare depuis des mois maintenant. »

« Je sais. Ce que je voulais que tu saches, c'est que... je ne supporterais pas qu'il t'arrive quelque chose ... surtout à cause de moi. Et je ne sais pas trop comment te dire que... »

Il prit une grande inspiration et me demanda d'une voix soudain plus claire :

« Pourquoi faut-il toujours que je bégaie quand je suis avec toi ? J'ai reçu une formation d'agent secret, je suis capable de manipuler n'importe qui et, face à toi, je bredouille comme un adolescent. Explique-moi ça. »

Je souris le repoussais sur le lit et m'assis sur ses hanches. Les rayons de soleil qui filtraient à travers le rideau me dévoilèrent dans toute ma nudité. Je lui dis d'un ton plein de promesses :

« Je vais t'expliquer. Sois sage. Mais pas trop. »

.

Nous rentrâmes à l'IAPC en parlant de choses et d'autres. Nous étions tous les deux très fatigués mais notre sourire me quittait pas nos lèvres. Le colonel Clarks assis au volant commanda l'ouverture de la vitre côté passager et nous dévisagea à travers le verre de ses lunettes de soleil. Justin se mit au garde à vous.

« Mes respects, mon colonel ! »

« Repos, capitaine. Vous avez l'air bien remis tous les deux. Comment vous sentez vous ? »

Moi et Justin échangèrent un regard et nous nous retournèrent vers Clarks en disant en même temps :

« Parfaitement bien ! »

• ROUGE COMME LE SOUVENIR •Où les histoires vivent. Découvrez maintenant