Chapitre 6

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Je m'apprête à partir mais je ne fais rien. Je me retourne pour lui faire face de nouveau. Pourquoi est la question que je me pose car je ne lui est jamais vraiment désobéi.  Mais il doit être soigné, c'est mon travail et c'est pour sa santé. Et je refuserais de partir tant que je ne suis pas sur qu'il aille bien.

-Non! Je ne partirais pas!
-Tch pardon ?
-Caporal, avec tout le respect que je vous dois, je ne partirais pas, laissez-moi faire mon travail caporal

Au bout d'un long moment de négociations, ou il n'était pas très coopératif, il se laisse finalement faire, peut être pour que je n'insiste plus. Enfaite il n'est pas qu'un peut blessé, mais en réalité il c'est fait plusieurs entailles dont deux assez importante sur le torse et sur le dos. Il a aussi du se déchirer un muscle de la cuisse gauche.

-Euh, bien vous allez devoir vous laissez faire car j'ai du travail.
-Quoi ? comment ça ? J'ai pas le temps pour ces conneries. 
-En fait vous n'avez pas le choix, vous vous êtes bien amoché caporal.
-Tch, bon dis moi que ça finisse. 
-D'accord alors, je vais commencer par votre jambe puis je terminerais par vos entailles sur le bras puis le dos et le torse.
-Hum, bien fait ce que t'as a faire mais vite                                                                                                                -Je vais essayer de faire aussi vite que possible, attendez moi je vais aller chercher plus de chose pour vous soigner, je reviens caporal.

Je repars donc en direction de l'infirmerie, je vérifie que les soldats blessés dorment et puis je repars vers le bureau du caporal. J'installe mes affaire et lui demande de retirer son pantalon jusqu'au genou, c'est un peut gênant mais je fait mine de rien. Je regarde sa cuisse et c'est bien ce que je pensais.

-Bon vous vous êtes déchirer un muscle rien de très grave en sois mais je vais faire en sorte que ça se remette rapidement.
-Pourquoi en sois, j'ai connue pire gamine. 
-Et bien si je ne serais pas intervenu aujourd'hui, ou du moins dans les jours a suivre, votre muscle aurait pus vous lâché en plein entrainement ou encore pire en expédition.

Il me répond par un petit grognement que j'ignore. Je prends premièrement de la crème que je met sur la cuisse du caporal et commence à la malaxer à fin d'en mettre bien partout et de faire rentrer le produit dans sa peau et ses muscles. Je suis à genoux au sol devant lui et le caporal lui est sur sa chaise. Il ne me lâche pas du regard probablement pour surveiller ce que je fais. Mais il me surprend en engageant lui même la conversation. 

-On peut dire que tu fais ça bien gamine. 
-Je vous remercie, c'est mon métier après tout, je ne vous fais pas mal ? N'hésitez pas a me le dire. 
-Nan
-Ah et je suis désolé si c'est un peu malaisant mais je n'es pas le choix.
-C'est bon t'inquiète pas pour ça. 

Je continue de malaxer afin que la crème entre entièrement dans sa peau. Le silence n'est pas pesant au contraire, il est plutôt agréable. Ensuite je prend de l'alcool de lys, que j'ai fais moi même. Il me regarde bizarrement avant d'ôter sa jambe.

-Oi c'est quoi ?
-Oh euh, j'essaye de faire un maximum de chose moi même avec les plantes qu'il y a dans les bois. Les produits médicaux ne sont pas forcément bon pour la santé et son tout aussi efficace que les plantes. Bien sur je ne dis pas qu'il faut seulement utiliser les plantes hein. 
-Hum et t'as appris ça ou ?
-C'était dans les carnets de ma mère. Mon père me les a donner quand elle nous a quitté et ma fois ça fonctionne plutôt bien, enfin jusqu'à maintenant.

Il me regarde pour vérifier que je ne mens pas. Après ça, il me redonne sa jambe que j'enroule d'une fine compresse imbibée de cet alcool puis je la recouvre de bandage pour la faire tenir.

Cœur de glace [livai x reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant