A deux pas de toi - Iwaoi -

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J'ai changé la couverture du livre, et je préfère celle-là honnêtement. Vous aimez bien ?

" ... Iwaizumi-san ? "

Le noiraud sursauta et se leva.

" H-hai "

" Vous êtes de plus en plus distrait ces temps-ci, dois-je vous rappeler que vous avez un bac à la fin de l'année ? "

" Non ... "

" Bien. Allez faire un tour à l'infirmerie, et que je ne vous revois plus rêvasser. C'est de votre avenir qu'il s'agit. " Claqua la professeur durement.

Il hocha simplement la tête avant de sortir de la pièce, alors que Matsukawa le regardait inquiet. Iwaizumi ne s'était pas rendu à l'hôpital depuis deux jours, hors étant devenue une habitude quotidienne, ça l'inquiétait plus que ça ne le rassurait. Iwaizumi se rendit à l'infirmerie, et s'allongea sur un des lits, son regard plongé dans le vide, se demandant pourquoi Oikawa lui avait demandé d'attendre au moins trois jours avant de revenir. Cela faisait déjà deux jours en comptant aujourd'hui, et il savait que ce soir il ne pouvait tenir plus longtemps, et qu'il comptait lui rendre visite. Toutefois, il se demandait si c'était une bonne idée, mais son esprit était déjà tellement embrouillé de questions dont les réponses étaient toujours en suspend, qu'il ne savait plus où donner de la tête. Il soupira avant que la cloche ne retentisse, le sortant de ses songes, annonçant la fin des cours.

Ni une ni deux, il s'était redressé et s'était rendu au gymnase. Comme prévu, Matsukawa lui avait apporté son sac, et il le remercia. Après s'être changés, ils se dirigèrent sur le lieu d'entraînement.

" Au fait, tu vas bien ? Ca va faire un bail qu'on n'a pas passé une aprem ensemble. "

" Haaa ... Je m'excuse, j'ai mon pote qui vient de se faire greffer de nouveaux poumons"

" Il va bien ? " Demanda Matsukawa, qui n'était pas au courant, inquiet.

" Ca peut aller à vrai dire. J'espère juste que son état ne va plus se détériorer. "

Iwaizumi s'échauffa alors que le reste de l'équipe écoutait d'une oreille leur discussion.

" Plus ? "

" D'après les médecins, il a eu chaud. Pourtant cet imbécile continue de vouloir sortir et jouer au volley, je me demande d'où vient son obsession. "

Ils sourirent faiblement, se rappelant de l'attitude d'Oikawa, notamment définie comme immature et enfantine. Yahaba essuya une larme qui perlait au coin de l'oeil et se rendit aux toilettes, prétextant un mal de ventre soudain, mais les autres le savaient bien, que ce n'était qu'une excuse.

Une fois l'entraînement terminé, après avoir rangé tout le matériel, ils sortirent du gymnase.

" Les éliminations commencent dans trois jours, il va falloir se donner à fond. Après ça on devra commencer les révisions, donc pour l'instant, profitons de nos jours de repos si je puis dire. " Commença Yahaba. " Je sais que notre équipe manque cruellement d'un pilier essentiel, mais ça ne nous empêchera pas de gagner cette coupe, c'est clair ? "

" HAA ! "

Iwaizumi ignora les cris de guerre de ses coéquipiers et admira le soleil se coucher parmi les nuages qui recouvraient en grande partie le ciel bleu-nuit, dont les couleurs orangées du soleil se mariaient parfaitement avec celle du ciel et du paysage autour. Cette drôle de sensation lui rappelait étrangement le jour où Oikawa et lui s'étaient rendus sur cette plage, et des cheveux du brun qui sentaient le soleil.