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Le lendemain, Iwaizumi avait déjà pris sa décision, réalisant que ça ne ferait que de le brusquer de vivre sous le toit d'inconnus, il accepta de rester à l'hôpital le temps de se rappeler de ses parents. Il reçut de quoi se nourrir, et lorsqu'il eut terminé, il se changea avec des vêtements plus confortables que sa mère lui avait apporté. Il lui semblait la voir pour la première fois, même si son visage lui semblait familier, il ne la reconnaissait pas, mais sa simple fibre maternelle lui suffit afin qu'il sache qu'elle était bien celle qui l'avait porté en elle durant 9mois, puis qui l'avait éduquée pendant ses dix-sept ans. Sa mère l'avait pris dans ses bras en le serrant de toutes ses forces, et avait même versé quelques larmes. Elle lui avait aussi promis qu'il sortirait d'ici le plus tôt possible et s'en était allée.

Il se dirigea au même endroit que la veille, et s'assit à la même place, en espérant ne pas avoir à faire face au brun à qui il avait mis littéralement un mur. Il avait longtemps réfléchit, et s'était rendu compte que ce n'était pas de sa faute, il était malade, il ne voulait certainement que discuter avec quelqu'un de son âge, comme tous les autres semblaient plus âgés.

Iwaizumi soupira, honteux de son propre comportement, mais sa culpabilité fut balayée lorsqu'il croisa des yeux bruns face à lui, il se recula et constata avec effroi que Oikawa se trouvait face à lui, toujours aussi souriant que la veille.

" Bonjour ! Je sais que tu ne veux pas me parler, alors j'aimerais que tu m'écoutes ! "

Il plissa des yeux, il sentait qu'il allait déjà l'énerver. Il souffla avant de hocher la tête, faisant jaillir de l'excitation dans les yeux de Tooru. Etrange. Oikawa était vraiment étrange. Jamais personne n'était revenu parler à Iwaizumi après qu'il ait clairement refusé ou recalé la personne, s'étant sentie beaucoup trop offusquée pour retenter leur chance. Mais Oikawa, lui, semblait parler comme si rien ne s'était produit la veille.

" Laisse-moi te donner des raisons de me parler ! " S'est exclamé gaiment Tooru. " Premièrement, je suis génial ! Mais vraiment, si seulement le monde était rempli de gens aussi exceptionnels et beaux que moi ! Quoi que je ne le serais plus après " Murmura-t-il en réfléchissant.

Iwaizumi roula des yeux, mais sourit tout de même intérieurement.

Quel drôle de personnage.

" Il n'y avait pas plusieurs raisons ? " Demanda Hajime d'un ton las, ses doigts tapotant contre la table " Parce que là, je veux juste me barrer . "

" Ca arrive, ça arrive ! Deuxièmement, je suis, contrairement à toi, très gentil ! "

" Parce qu'en plus je suis méchant ? "

" Non, non, et troisièmement ... "

Iwaizumi détourna son regard qui s'était posé tantôt sur le même paysage vert afin de le poser sur le brun, curieux de sa troisième proposition. Tooru allait parler lorsqu'il fut pris d'une violente toux, il sortit quelque chose de sa poche avant de cracher dedans, puis prit un inhalateur avant de respirer dedans. Iwaizumi tourna son regard vers le bas, avant de se lever. Il le savait de toutes façons, qu'importe les raisons qui poussaient cet individu à venir lui parler, il ne pouvait tout simplement pas partager son désir.

Ils étaient différents.

Il commença à partir lorsque le brun l'attrapa par la manche.

" Non attend ! C'était juste une toux, les médecins disent ... Que je guéris . "

Iwaizumi expira lentement, avant de retirer sa main de l'emprise d'Oikawa, qui cette fois-ci, prit une mine triste.

" S'il te plait, pour le temps que tu as à rester ici, je ne te demandes pas de t'attacher à moi, ou même de devenir mon ami, juste de me parler. C'est tout ce que je demande . "

Les lèvres d'Iwaizumi se plissèrent en une ligne fine, avant de secouer la tête. Oikawa baissa sa main doucement et la referma en un poing.

" J'imagine que si ça ne dure que le temps de mon séjour ... " Souffla Hajime, sa main parcourant ses cheveux avant d'atterrir sur sa nuque.

Oikawa releva brusquement sa tête, ses lèvres s'étirant en un énorme sourire satisfait . Il se leva et s'avança vers lui .

" Merci ! Tu ne le regretteras pas ... Heu ? "

" Iwaizumi  "

" C'est ça, alors, tu ne le regretteras pas, Iwa-chan ."

A deux pas de toi - Iwaoi -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant