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Chapitre ( mon préféré ) en avance pour les mêmes raisons que la dernière fois hehe : connexion de merde. Vive la campagne.

Bonne lecture ;)




Quelques heures plus tôt :

Hajime ouvrit la boîte nommée "jouets", et la première chose sur laquelle il tomba, fut un cadre photo. Ce dernier représentait Tooru et lui, qui semblaient être diplômés du collège. Il serra le cadres photo dans ses mains, avant de tirer les autres affaires. Pleins de souvenirs d'enfance s'y trouvaient, tous en compagnie d'Oikawa.

Il ferma les yeux, et dans un excès de colère, balança un des cadres contre le mur. Le verre se brisa en morceaux, et la photo glissa délicatement au sol. Il l'a regarda tomber, la douleur qu'il ressentait se reflétant dans les bouts de verre au sol.

[...]

Iwaizumi souffla et s'assit sur un banc d'un parc près de l'hôpital, avant de prendre sa tête entre ses mains. Il ferma les yeux, exténué. Même après avoir confronté Oikawa, il ne se sentait pas mieux. Voir pire. Mais surtout, il se sentait bête. Tous les indices avaient été devant lui, mais il avait été trop aveuglé par le brun.

Il n'aurait jamais pensé qu'une personne aussi prévenante, attentionnée et au coeur pur tel que Oikawa lui ferait une chose pareille. La seule image qu'il renvoyait était bien celle d'un gamin égocentrique qui ne pense qu'à jouer et qui ne se soucie pas suffisamment de sa santé. Pourtant, c'était bien parce qu'il ne s'y attendait pas du tout qu'il s'était fait avoir aussi lamentablement.

Il baissa les yeux, et vit deux fourmis s'entraider à ramasser un bout de pain. Il les observa un moment, et se dit que s'il déplaçait le bout de pain, cela leur épargnerait au moins une demie journée de marche. Qu'est-ce qui l'empêchait de prendre ce bout de pain ? Sans doute la même raison qui l'avait empêché de se passer du brun. Leur souffrance n'était certes pas la même, mais tandis qu'elles souffraient du poids accablant de cet énorme fabrique humaine alors qu'elles auraient pu chercher autre chose de moins lourd, lui avait fait de même. En se rattachant à Oikawa, il savait bien les risques qu'il prenait. Qu'il l'ait connu ou pas. Il avait choisi de continuer à y aller.

( Oui je parle de fourmis et ? )

Énervé, il s'apprêtait à écraser ces êtres à la force divine en parallèle avec leur taille minuscule, lorsqu'une présence se fit à sa droite. Une vieille dame s'était assise, et donnait des miettes de pain aux pigeons avoisinants. Il reposa son pied, et se redressa, mal à l'aise.
















" Jeune homme. Vous avez passé une dure journée ? Est-ce que ces fourmis vous ont à ce point brisé le coeur afin de vous acharner sur elles ? "
















" Uhm... Non. Excusez-moi. "















Il voulait se lever, afin d'éviter cette vieille dame. Il fallait dire que les expériences avec ces êtres à la peau vieille et lourde, n'étaient pas les plus fameuses. En d'autres termes, il n'aimait pas les vieux. Mais elle le retint, et il se rassit, perplexe.
















" Voyez-vous la jeune fille qui joue là-bas avec son père ? "











Hajime lança un regard circulaire et repéra en effet, ce qui semblait être un père et sa fille s'amusant dans l'herbe.












" On se connait ? "

















" Répondez à ma question " Menaça la plus vieille.
















A deux pas de toi - Iwaoi -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant