A deux pas de toi - Iwaoi -

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La salle d'attente était plongée dans un silence pesant, malgré tout le vacarme qui y régnait. Iwaizumi semblait coincé dans une bulle où il ne voulait entendre que ce qu'il voulait . Son coeur tambourinait dans sa poitrine, à tel point qu'il résonnait dans tout son être ; sa jambe tremblait sans qu'il ne puisse en avoir le contrôle, et son souffle était court. Ses sens étaient à l'affût dès qu'une porte s'ouvrait, dès qu'un médecin sortait de la pièce, et qu'un autre entrait, son stress et son angoisse augmentaient au fur et à mesure, et il décida finalement d'aller se chercher quelque chose à boire.

D'une main tremblante, il glissa quelques pièces dans le distributeur, et pris une bouteille d'eau. Il l'a ramassa et l'ouvrit, avant d'en boire une gorgée. Il remit aussitôt son masque et se laissa glisser contre le mur derrière lui. Il resta un long moment assis, à regarder le ciel, jouant avec la bouteille.

Il ferma les yeux et laissa tomber sa tête contre son avant-bras qui reposait sur son genoux. Le temps lui semblait infiniment long. Ses yeux effectuaient des va-et-vient entre la porte à sa diagonale et sa montre. Il sortit de sa bulle lorsque la sonnerie de son téléphone retentit.

Plusieurs cris lui déchirèrent les oreilles et le ramenèrent violemment à la réalité. Il remarqua par ailleurs plusieurs personnes en larmes, d'autres priant un dieu quelconque, et d'autres patientant silencieusement, mais le regard dur et sombre. Les médecins semblaient anxieux, courant dans tous les sens, ramenant plusieurs outils et hurlant des ordres.

" Allô ? "

" Hajime... Où es-tu ? "

" Pourquoi ? " Demanda le noiraud d'un ton las.

" Je suis dans ta chambre... Et tu as fait beaucoup de dégâts. "

Iwaizumi souffla et se gratta la tête.

" Laisse je rangerai en rentrant. "

" Hajime, je suis désolée... "

" Ne dis pas que t'es désolée " Coupa durement Iwaizumi. " C'est tout ce que vous savez faire. Vous excuser encore et encore en espérant qu'on pardonne vos actes, au lieu d'essayer d'arranger la situation au moment opportun. Tu sais quoi... J'ai pas envie de parler, appelle plus tard. "

Il raccrocha, et balança son téléphone. Ce dernier s'arrêta aux pieds de quelqu'un, et lorsqu'il releva la tête, il vit Tobio, accompagné des mêmes personnes que la dernière fois, voir plus. Son cadet ramassa son téléphone et le déposa près de lui, avant de s'asseoir face à lui. Iwaizumi l'ignora et plongea sa tête entre ses bras. Un silence plana, et personne ne voulait l'interrompre.

"Qu'est-ce que vous faites là ? " Demanda finalement Hajime.

" On pensait que tu étais rentré. " Avoua Tobio. " Mais Oikawa-san n'était plus dans sa chambre, et on nous a dit d'aller dans le bloc des urgences. "

" Vous pensez que Oikawa va aller mieux ? " Demanda finalement Hinata, le regard planté sur la porte. " Il n'avait pas l'air très bien ce matin. "