Chapitre 4

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Lui.

« - Meeeeec !!! Tu ne vas pas y croire ! »

Daréios.

« -Mmmh ? Qu'as-tu découvert de si fantastique pour venir me brailler dans les tympans ?

- Découvert, ça m'est tombé dessus oui ! dit-il en éclatant de rire et sans relever ma remarque.

- Tomber ? Comment ça tomber ! Je t'en prie dis-moi que tu n'as rien cassé en... 43 petites minutes.

- Promis j'ai rien cassé, j'espère juste... pouvoir en profiter la prochaine fois que je la recroise !

- La ?

-Oui, la ! Tu m'avais caché qu'une déesse vivait ici, cachottier va ! M'explique-t-il un regard malicieux affiché sur son visage. »

Une déesse... Aphrodite ? Elle est venue ici, maintenant ?! Et merde, après avoir croisé cet énergumène, elle ne voudra pas remettre un pied ici. Et je la comprendrais totalement.

« - Tu as vu Aphrodite ? Où ça ? Je le presse.

- Aphrodite hein. Intéressant... une de plus dans le club des parents aux goûts douteux ! Quoi que, la déesse de l'amour ça lui va plutôt bien. Enfin, surtout niveau désir je dois avouer.

- Calme toi mec, elle a eu seize ans il y a à peine plus d'un mois.

- SEIZE ANS ?! Je lui donnais au moins dix-huit. Mais après tout ça ne fait que trois ans de différence non ?

- Tu te démerdes avec elle, mais mon oncle m'a chargé de sa sécurité donc fait pas n'importe quoi.

- Compris chef. Mais du coup c'est qui ? Et qu'est-ce qu'elle faisait à la bibliothèque ?

- C'est la filleule de Théodore, elle vit dans la maison à côté, seule. Elle a toujours eu l'habitude de venir au manoir pour lire ou prendre des livres et ce n'est pas mon arrivée qui allait changer cela.

- Seule ? A seize ans ?

- Sa mère est décédée il y a quelques années et je ne sais rien sur son père. J'ai juste cru comprendre qu'il n'avait jamais été présent. Et je t'en ai déjà dit beaucoup trop. Ne t'en sert pas Daréios, je te fais confiance.

- Roh ça va, je sais que je peux être con mais pas à ce point-là. T'inquiètes pas pour ça.

- Mmmh... Sinon, pourquoi tu as dit qu'elle t'était tombée dessus ?

- Je me baladais gentiment et innocemment dans le couloir de la bibliothèque quand une ombre en est sortie, une pile de livre en main et le regard fixé sur ses chaussures. En deux pas elle m'avait foncé dedans. Je n'ai rien pu faire je te le jure !

- Ouais, 'fin tu l'as vu rentrer, l'as suivie et as profité de son inattention pour ne pas bouger d'un poil quoi.

- Tu me connais si bien ! S'exclame-t-il un sourire vainqueur aux lèvres et une fausse lueur de culpabilité dans les yeux.

-Tu n'as rien dis de... comment dire. Tu n'as pas été trop toi j'espère ?

- Trop moi ?! Je ne vois absolument pas de quoi tu parles, si ce n'est d'avoir été incroyable, gentleman, serviable, courtois et sexy ! Ca c'est être moi, et je ne peux pas m'en empêcher je suis désolé.

- Daréios... je rétorque en haussant un sourcil.

- Ca va, ça va. J'ai peut-être légèrement joué de mon charme légendaire avec une ou deux disquettes et mon nom ainsi que la situation de ma chambre m'a sûrement échappé. Rien de grave quoi !

Le pouvoir des noms.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant