partie 14

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Dernière couche de mascara et je suis prête. J'étais vêtue d'une robe moulante noire qui m'arrivait aux cuisses . J'ai attrapé mes cheveux en queue de cheval avant de faire face à mon miroir.
Je suis parfaite de l'extérieur mais à l'intérieur je suis une maison sur le point de s'effondrer.  Bon allez c'est pas le moment de réfléchir mais d'agir.

J'ai retrouvé Adel devant un nouveau hôtel. Il me reluquait avec insistance alors que j'avançais jusqu'à lui. Sur le point de lui dire bonsoir,  il m'a coupé en me tendant une carte. Espèce de crétin !

Adel : chambre 10, ne fait pas attendre le client plus longtemps.

J'ai récupéré la carte et je l'ai lancé un dernier regard.

Adel : donne tout ce que tu as

Mains dans les poches,  il est parti sans se retourner. Je n'ai pas le temps de m'attarder sur le sale comportement d'Adel. Qu'il aille au diable.

J'ai toquer une fois devant la porte du dit client
J'ai lissé une dernière fois ma robe avant d'ouvrir
J'ai retrouvé un homme d'une cinquantaine d'années au ventre bedonnant. Il buvait du whisky assis devant la télé

: tu aimes te faire désirer à ce que je vois

Moi: désolé pour le retard mais je suis là maintenant

Je me suis déshabillée complètement sans prendre la peine de garder mes sous-vêtements pour lui faire plaisir
Alors que je m'approchais de lui, il m'a arrêté d'un geste de la main

: rhabille toi

Mais qu'est-ce qui lui prend ? Je me suis habillée en me questionnant intérieurement. Me serais je trompé de chambre ? Ou ai je été trop brusque ?

: approche toi maintenant

Il a dézipper sa fermeture me montrant sa braquette. Juste une branlette !

Je me suis accroupi de sorte à être à la bonne hauteur que son membre.
Je l'ai empoigné avant de diriger ma bouche dessus. Ma bouche faisait des va-et-vient sur son engin qui grossissait au fur et à mesure que j'accelerai mes coups de langue

: pourquoi tu t'arrêtes ?

J'ai récupéré des glaçons avant de reprendre son pénis en bouche.
Il gémissait fortement en agrippant mes cheveux. Il exerçait une forte pression sur ma tête pour que j'accélère toujours et encore plus. Après quelques minutes Il a fini par gicler sur ma face. Il s'est laissé tomber lourdement sur le lit en expirant.
Quant à moi je suis rentrée dans la douche nettoyer le sperme de ce vieux au gros bide

: monte sur moi

Mais je suis habillée. Ne le vois t-il pas ?
Ce n'est pas le moment d'avoir la langue pendue me suis-je dit. Je me suis exécutée en silence
J'ai fermé les yeux quand je voyais sa main se diriger vers mon entrejambe
Il a tiré mon slip de côté avant de me pénétrer. Donc c'est ce qu'il voulait dès le début. Me baiser tout en gardant mes vêtements. Je m'étais mise à mouvoir en lui
Il me tapait sans arrêt les seins et les fesses en me disant des insanités. Quel porc.

: oh oui, continue putain,  oui tu aimes ça petasse tu aimes quand je te gifle les seins. Dis moi que tu aimes ce que je te fais

Moi: j'aime ce que tu me fais , répondis je avec une voix mielleuse.

Il me tapait encore et encore la poitrine,  pinçait mes tétons et les mordillait. Je pensais à l'argent pour avoir le courage de continuer  à le baiser et de simuler des gémissements de plaisir

Deux heures après avoir baiser le vieux bedonnant,  j'ai pris une douche et je me suis habillée.

: tu m'as épuisée. T'es une vraie chaudasse toi. Je t'aime bien d'autant plus que tu ne parles pas.

Moi: je dois m'en aller. Il est l'heure pour moi

: bien. Le virement bancaire a déjà été effectué. Ton patron mérite une belle récompense pour avoir des filles aussi compétentes.

Je l'ai laissé blablater tout seul et je suis sortie récupérer ma voiture au parking pour rentrer.
Alors que j'attendais patiemment que quelqu'un daigne m'ouvrir la porte. Une tête que je reconnaîtrais parmi mille était devant ma vitre.
Oh sainte Marie je vous en supplie venez moi en aide. Pas encore lui.
D'un signe de la main il m'a demandé de baisser la vitre

Moi : qu'est ce que tu me veux encore toi? On a pourtant été assez clair avec toi. On ne veut plus te voir ici et encore moins dans nos vies

: passe moi ta bagnole,

Moi: quoi? Mais tu es fou si tu penses que je vais te la donner.

: tu me l'as donnes maintenant sans faire d'histoire sinon j'irai voir les parents pour leur parler de leur fille préférée qui n'est autre qu'une prostituée

Moi: tu n'as aucune preuve Joël. Tu devrais vraiment avoir honte de ton comportement

Joël : dis donc. Ça fait la énième fois que j'attends cette phrase merdique. Mais laisse moi te dire un truc je m'en fous. Maintenant tu descends et vite

Moi: non

Joël : ne m'oblige pas à utiliser la force connasse

: tout va bien ici?

Un homme de la trentaine bien battit s'est arrêté à notre niveau. Je le suppliais du regard de faire bouger mon psychopathe de frère

Joël : ouais tu le vois  pas ? Maintenant dégage,  c'est une affaire de famille et ça se règle à 8 clos

: je m'adressais à la demoiselle,  pas à vous

Moi: je voudrais rentrer chez moi

Joël m'a lancé un éclair que j'ai ignoré vite fait. Le gardien a ouvert la porte à ce moment. Un vrai paresseux ce gardien. S'il aimait son travail,  je serai déjà à l'intérieur et je n'aurais pas eu à supporter Joël

Moi: merci beaucoup monsieur

D'un hochement de la tête,  il est reparti. Et moi je suis rentrée sans calculer mon frère

Moi: bonsoir papa, demain il faudrait remplacer le gardien et prévenir la police d'un possible cambriolage. Ton fils était devant la porte

Papa: encore lui? Qu'est  ce qui voulait cette fois ci ?

Moi: ma voiture. Dieu seul sait ce qu'il voulait en faire.

Mon père : Qu'est ce que j'ai fait à Dieu pour mériter un tel fils. Ta mère est dans tous ces états depuis qu'elle l'a revu. Heureusement que tu fais notre fierté Jessica. Sans toi nous étions foutus

Si seulement tu savais ce que j'étais devenu tu ne me respecterais pas autant père. Dis plutôt qu'est-ce que tu as fait à Dieu pour avoir mériter de tels enfants car je suis loin d'être l'enfant prodige qui fait ta grande fierté. Cette enfant que tu as mis au monde et vis grandir en lui ayant inculqué des valeurs et des principes dignes n'est devenu autre qu'une vulgaire et vicieuse personne. Ils auraient mieux fait de nous avorter.

Prostituée Un Jour, Prostituée Toujours Où les histoires vivent. Découvrez maintenant