partie 16

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Sonné par ce que je venais d'entendre je me suis éloignée pour tenter de contrôler ma respiration.
Un regard dans sa direction,  j'espérais de tout mon coeur qu'elle éclate de rire en me disant que c'est une blague mais plus je l'observe plus je sens ses larmes dévaler sur son beau visage.

Moi: Clarisse je t'en supplie dis moi que c'est faux

Clarisse :malheureusement c'est la triste vérité, à t'elle rajouté en larmes. J'aurais aimé te dire le contraire mais hélas

Je sentais mes yeux prendre un voile flou et nous avons pleuré en silence pendant des minutes. Je dois lui remonter le moral et pas lui faire se sentir plus mal que tout. J'ai pris sur moi puis je me suis approchée d'elle lentement

Moi: ce n'est pas si grave que ça  tu sais, de nombreuses personnes vivent avec le SIDA de nos jours et ils ont beaucoup plus d'espérance de vie

Clarisse : ne m'apprend pas ce que je sais déjà Jessica,  je sais qu'en suivant un traitement je vivrai normalement mais ce n'est pas toi qui est à ma place. Ce n'est pas qui a ce virus en toi

Moi: je veux juste te remonter le moral et te faire réaliser que ce n'est pas la fin du monde. je serai toujours là pour toi,  tu le sais très bien

Elle s'est levée pour se mettre devant la fenêtre
Assise sur le lit je nettoyais mes larmes en reniflant

Moi: et pourquoi je ne suis plus la bienvenue chez-toi ? Finis je par briser le silence après un court moment

Clarisse : j'ai raconté toute la vérité à ma mère

Moi: tu ne réponds pas à la question

Clarisse : Jessica,  fit elle en se retournant, , ma mère sait que tu es une prostituée et moi y compris

Je savais que cela risquait d'arriver un jour, tôt ou tard on risquerait de découvrir la vérité sur moi. J'aurais pu douter de tout le monde mais pas de ma meilleure amie. Clarisse qui me vend auprès de sa famille alors que c'est elle qui m'a fait plonger dans cette vie de débauche ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité

Moi: tu m'as trahi,  c'est assez clair, finis je par répondre.  Et à ce que j'ai pu voir  ta mère est persuadée que c'est moi qui t'est entraîné dans ce merdier. J'ai besoin d'air. Je serai là si tu as besoin de moi.

Je me suis relevé pour rentrer. Inutile de me disputer avec elle. Je suis bien trop remonter pour discuter comme une adulte. Et elle a déjà assez de soucis pour que j'en rajoute. Je préfère rentrer chez moi et réfléchir à tout cela à tête reposée

Clarisse : ce n'est pas tout

Moi: quoi encore ? Tu va me dire que tu lui également dit le nombre d'hommes avec qui j'ai couché ? Ou que tu lui as gentiment proposé de raconter cette histoire à ma famille ? Tu es une traîtresse Clarisse,  je m'attendais à tout mais pas que tu me fasses cela. Jamais je ne t'aurais trahi même devant la mort. Mais à croire que je suis la seule qui est le sens de l'amitié

J'ai soupirer , consciente d'avoir haussé le ton.

Clarisse : c'est Ousmane qui m'as contaminé

J'ai laissé tomber mon sac sans m'en rendre compte.

Moi: quoi? Ousmane ? Tu veux dire que tu as couché avec lui ? Clarisse ? Je...

Je peinais à trouver mes mots. Je soufflais pour tenter du mieux que je pouvais de me contenir,  je sentais une rage folle monter en moi.  Les mots me manquaient soudainement. Déjà tu me trahis et ensuite tu couches avec la personne avec qui j'ai baisé maintes fois.  Serait ce de Clarisse dont il s'agit ? Serait ce ma meilleure amie ? Non elle n'aurait jamais pu me faire cela. La fille que je connais serait incapable d'une telle traîtrise

Prostituée Un Jour, Prostituée Toujours Où les histoires vivent. Découvrez maintenant