Relation en tout genre!

5 : Relation ancienne.

-Arlo, je sors, je serais rentrée dans l'après midi, tu manges ce midi sans moi! Cria Zoey depuis l'entrée.

-D'accord! À plus Zo'! Répondit son frère qui travaillait dans le salon.

La blonde attrapa son mini sac à dos et le balança sur son épaule, avant de quitter l'appartement, en faisant claquer la porte derrière elle. Elle avait rendez vous avec Faith à midi, à son bureau, pour manger avec elle, mais avant ça, elle avait décidé d'aller dessiner en terrasse. Elle faisait ça quand il faisait beau mais ni trop chaud ni trop froid. Elle marcha quelques minutes pour s'arrêter sur une place piétonne entre son appartement et les bureaux de Faith. Elle s'installa en terrasse, commanda un verre de vin, et sortit son carnet et ses affaires. Elle regarda autour d'elle et commença à dessiner la dame âgée qui était assise sur un banc à quelques mètres. Puis elle croqua un groupe de jeune fille assise autour de la fontaine en train de rire, elle y ajouta quelques touche de couleurs parsemées. Le voisin de table qui arriva une bonne demie heure après elle fut son troisième modèle. Elle se mit même à dessiner son verre de vin à moitié bu, avant d'en prendre une autre gorgée. Elle laissa son carnet quelques minutes cherchant quoi dessiner ensuite, mais ne trouvant pas un modèle qui la tentait. Son regard fut happé par les immeubles autour et l'architecture des siècles précédents, c'était une vieille place, qu'elle avait toujours adoré. La fontaine au centre était à l'effigie d'Aphrodite la déesse grecque de l'amour née de l'écume des flots, tout en pierre grise, elle adorait cette oeuvre. Les bâtiments autour en pierre blanche, avec des garde de corps de balcon en métal noir rendait le lieu magnifique, l'impression d'avoir reculé dans les époques faisait toujours sourire la blonde. Alors elle attrapa son crayon et son carnet et se mit à croquer la place tout en y ajoutant des couleurs et des éléments imaginaires, la rendant à la fois réelle et à la fois graphique comme les paysages qu'elle s'amusait à faire souvent. Alors qu'elle avait presque fini -son dessin et son verre- elle sentit du mouvement à sa table, et se tourna pour voir une femme qu'elle ne connaissait malheureusement que trop bien, tirer la chaise face à al sienne pour s'asseoir.

-Je t'ai pas invitée à t'asseoir. Casse toi. Gronda méchamment Zoey, prête à bondir pour étriper cette femme.

Elle n'avait jamais été vraiment du genre à haïr des personnes, elle n'était pas du genre à avoir d'ennemi, mais la femme brune face à elle était son exception.

-Je ne pensais pas te croiser ici. Souffla la brunette avec un léger sourire.

-C'est que tu me connais vraiment très mal. Cette place à toujours été un de mes lieux préférés de la ville. Signala la blonde. Va t'en. Marcia. Appuya-t-elle.

Ses lèvres la brûlèrent d'avoir dit ce nom. Elle s'était promis quelques années avant de ne plus jamais le dire, et s'en voulait de briser cette promesse aujourd'hui.

-Zoey. Murmura la femme. Ne soit pas comme ça, s'il te plaît, on ne s'est pas vues depuis quatre ans, je veux juste discuter avec toi.

-Non, moi je ne veux pas. Tu t'es barrée y a quatre ans, tu ne peux pas débarquer comme ça, l'air de rien avec le sourire et penser que je vais te tomber dans les bras. Argua la blonde, la voix toujours dure et menaçante.

-Je ne pense pas ça. Mais je suis rentrée à Boston depuis une semaine, et je cherchais où tu étais, mais impossible de trouver ton adresse. Reconnu Marcia.

-Je suis un petit génie super riche parce que j'ai parfaitement réussi ma carrière à vingt cinq ans à force de bosser comme une folle, alors évidemment que je ne divulgue pas facilement des informations personnelles comme mon adresse. Remarqua Zoey en vidant son verre.

-C'est vrai. Accepta la brunette, avant de voir le verre vide être reposé. Je t'en offre un autre?

-Non. De un je ne veux rien de toi. De deux, je te l'ai déjà dis va t'en. De trois, et pour finir, j'ai rendez vous ce midi, je vais bientôt devoir y aller. Marmonna la blonde en refermant son carnet, rangeant ses crayons.