43- A l'époque

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_Je désapprouve donc tous les agissements de John Walker sur les derniers évènements que vous avez pu voir. Il est d'ordre publique que le bouclier n'est en aucun cas une arme. Steve Rogers s'est battu durant la guerre, pour nous permettre d'avoir un monde plus juste, tout comme l'ensemble de nos super héros lors des évènements de l'éclispe. John Walker sera jugé pour ses actes, comme tous citoyens de ce pays. Il n'aura aucun traitement de faveur et n'aura plus jamais accès au bouclier. Merci.

_S'il vous plait, qu'en est-il de votre relation avec celui-ci ?

_Nous n'étions déjà plus ensemble lors de cette acte et je ne compte pas revenir sur ma décision.

Je fixais le publique, les flashs et les cameras me stressaient, je sentais la sueur dans mon dos et mon souffle difficile. Je n'avais pas l'habitude de cette attention. De plus, des mots me brûlaient la gorge, j'avais envie de les sortir, ne sachant pas si j'en avais le droit et puis je vis son regard dans la foule, un sourire aux lèvres.

_J'ai quelqu'un d'autres dans ma vie, qui me traite mieux.

_A qui avez vous donné le bouclier ?

_Je l'ai donné à celui qui aurait dû le garder dès le début.

Je fus ensuite assommé de tas d'autres questions, personnels et publiques. Qui était l'homme dans ma vie ? John avait-il déjà eu des accès de violence ? Et les rumeurs de fiançailles ? Je répondais calmement, essayant d'être concise et précise dans chacune des informations quand finalement, un homme me fit un signe. Je sortis, accompagnée des trois gardes du corps. J'avais pensé que c'était de trop mais finalement, les journalistes me poussaient tellement, espérant avoir une autre information exclusives que ce fut nécessaire. Je me retrouvais alors dans une pièce où le ministre me félicita pour mon professionnalisme. Je m'attardais pas, j'avais hâte de revoir Bucky, demain serait le grand jour et...J'avais envie d'arracher ce tailleur. Je me retrouvais alors dans la chambre qu'on m'avait attribué en tant que vestiaire. J'enlevais le maquillage, relâchais mes cheveux et enfilais mon pantalon militaire et un T shirt noire. Je me reconnaissais enfin dans le miroir. On toqua à la porte et je m'empressais d'aller ouvrir, pensant que c'était Bucky. Je fermais la porte au nez de Samaël en découvrant ses boucles brunes. Malheureusement, il bloqua avec son pied, je fus tenter d'utiliser ma magie mais je n'avais pas envie que le bruit que le soldat bleue n'était pas un mythe s'ébruitent encore plus. On m'avait posé plusieurs questions à ce sujet, quel était cette aura bleue. On m'avait dit de raconter que c'était simplement un effet de lumière. Et j'aimais particulièrement cette version. Samaël entra d'un pas assuré, jetant un oeil dans toute la pièce. Il s'était changé et portait la chemise avec un jean cette fois-ci.

_Sors Samaël, j'ai des choses à faire.

_Comme quoi ? Allait voir ton mystérieux amant ? Tu vas vite dis donc, tu n'es plus avec Walker depuis quoi ? 1 mois ?

_Ca ne te regarde en rien.

_Ou alors tu as juste menti ? Je ne suis pas jaloux de toutes façons.

Je me souvenais d'un jeune homme dragueur, légèrement lourd, assez insouciant...Pas de cette version, je ne sais pas ce qu'il s'était passé en sept ans. La lueur dans ces yeux levèrent une peur au fond de moi, je reculais vers le bureau, voulant laisser de l'espace entre nous. Je sentais sa présence partout autour de moi, il envahissait la pièce tel un gaz asphyxiant. Il s'avança vers moi, doucement, d'une démarche féline.

_Je n'ai pas menti. Tu devrais sortir.

J'avais envie de sortir. Il était pile entre moi et la porte. Les meubles me bloquaient l'accès, si j'avançais, je ne serais qu'une proie plus facile. Il ne se trouva plus qu'à un pas de moi, tendant son bras, le posant sur le mien.

Third SoldierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant