Y'a comme un hic : C'est pas logique. TOME 2 [Terminée]

Chapitre 9

        Nous sommes aujourd’hui le lundi 25 juillet. Jenifer et Samuel sont revenus ce matin après quatre jours à sillonner la France. Alice a donc passé sa journée avec eux. Il est à présent 18h30 et la porte d’entrée s’ouvre. Sébastien pénètre dans sa maison, le sourire aux lèvres.

-        Coucou ! Vous m’avez manqué, sourit-il en voyant Jenifer courir vers lui avec Samuel dans les bras.
-        Toi aussi tu nous as manqué.

Le beau brun prend son fils dans les bras et le soulève très haut en souriant. Le petit garçon se met à rire et à agiter ses jambes, visiblement heureux de retrouver son papa. Celui-ci finit par déposer son fils au sol pour le laisser ramper avant de se tourner vers sa belle.

-        Allez, on fait pareil avec maman maintenant, sourit-il.
-        Non, non, rit Jen.

Sébastien la soulève aussi haut qu’il le peut et elle se met à crier.

-        Repose-moi, rit-elle.
-        Non. Maintenant que tu es rentré, je te garde avec moi. Pour toujours.
-        C’est ça oui, rit Jen. Allez, repose-moi, tu vas marcher sur Sam avec tes bêtises.

Le beau brun râle et dépose finalement sa fiancée au sol avant d’aller saluer sa fille, installée sur le canapé.

-        Tu lis quoi Lili ? demande-t-il.
-        Euh… Winnie L’Ourson, rit-elle.
-        Oh… Amuse-toi bien…
-        J’étais en train de le lire à Sam mais tu es arrivé, alors je l’attends pour finir.
-        Ce n’est pas pour te décevoir, mais je pense qu’il s’en fiche un peu de la fin, rit Seb en regardant son fils tenter d’attraper la cheville de Jenifer.
-        Tant pis… soupire Alice.
-        Allez petite crapule, arrête d’embêter maman et va embêter ta sœur un peu, sourit Seb en soulevant son fils.
-        En plus ça va être l’heure de manger Sam, alors maman elle va te préparer ton biberon, sourit Jen en caressant la joue de son fils.

Elle rejoint ensuite la cuisine et à peine a-t-elle disparu du champ de vision de Samuel, que celui-ci se met à pleurer.

-        Et alors Sam, qu’est-ce qu’il y a ? Tu as faim ? demande Seb.

Le petit garçon ne s’arrête pas. Il pleure jusqu’à ce que sa mère revienne avec son biberon. Dès qu’il la voit, il tend les bras pour aller avec elle. Sébastien attend donc qu’elle soit assise sur le canapé pour lui déposer Samuel sur les genoux.

-        Je crois qu’il avait faim, rit-il.
-        Non, ce n’est pas ça, soupire Jen. Ça fait quelques jours qu’il nous fait ça. Il pleure à chaque fois que je disparais de son champ de vision…
-        Oh… Il est dans sa phase où il ne veut pas être séparé de toi donc…
-        C’est ce que m’a dit le pédiatre oui.
-        Le pédiatre ? s’étonne Seb.
-        Il a tellement pleuré vendredi que samedi matin on l’a emmené voir un pédiatre… Je me demandais ce qu’il avait…
-        Et tu ne m’en as pas parlé ? Vendredi soir au téléphone tu m’as dit que tout allait bien. Et samedi pareil.
-        Mais Seb… On était à l’autre bout de la France, je ne voulais pas t’inquiéter. Je préférais attendre d’avoir vu quelqu’un avant de t’alerter.
-        Tu sais que je suis médecin ? J’aurais pu te rassurer en te disant tout de suite que c’était ça.
-        Tu aurais aussi pu avoir peur parce que dans tous les cas tu n’aurais pas pu l’ausculter pour vérifier qu’il n’y avait rien d’autre.
-        Il l’a ausculté ton pédiatre au moins ?
-        Oui, ne t’inquiète pas, tout va bien.
-        Mmmh…
-        Tu m’en veux ? demande Jen.
-        Non. Mais j’aurais bien aimé être au courant, c’est tout.
-        Seb… Il a énormément pleuré vendredi et je ne voulais pas que tu t’inquiètes si au final ce n’était rien. Et puis samedi je voulais te raconter mais j’ai oublié au moment où on s’est appelés.
-        J’ai compris. Mais la prochaine fois, dis-le-moi s’il te plait. J’ai l’impression de ne jamais être au courant de rien, souffle Seb.
-        Mais si tu es au courant, ne t’inquiète pas.