C'était sous la lumière tamisée d'un vieux bar.
Tu m'as approché et m'as invité à danser,
Et moi j'ai accepté.
Tu m'as avoué que tu ne savais pas danser,
J'ai menti en répondant que moi aussi,
Que seule la passion nous suffirait.
Nous étions trop occupés à nous regarder
Pour nous préoccuper de nos pauvres pieds.
Nous nous sommes élancés dans une danse,
Qui n'aurait jamais dû se terminer.
Et quelques fois je ferme les yeux,
Afin de replonger dans les tiens.
Je t'ai laissé découvrir chaque parcelle de moi,
Tes doigts s'aventuraient là où tu était le seul autorisé.
Ma main sur ton torse,
la tienne sur mes hanches,
N'avions nous pas l'air de parfaits amants ?
Enivrée par ton parfum,
Soûle de toi,
Je mémorisais chacun de nos pas.
C'était magnifique.
Tu m'avais chuchoté à quel point j'étais belle,
Et je t'ai cru sans douter.
N'est-ce pas cela l'amour ?
Tes doigts remontant le long de mon dos,
Je l'assure c'est bien ça.
Lentement ta main retira un de mes gants,
Tu me demandas si tu pouvais le garder,
Je t'aurais offert mon coeur si tu me l'avais demandé.
À présent je referme les yeux,
Pour de nouveau vivre cette danse sans adieux .
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00:00
PoetryDes idées se bousculent dans ma tête. Je dois écrire, c'est l'heure. Tout s'organise très rapidement, et puis, mes doigts se mettent à taper vivement sur ce petit écran. Il est minuit et je dois tout écrire avant que mon coeur péri.
