BIP, BIP, BIPLe bruit résonne dans cette chambre froide,
Il n'y a que toi, moi, et ce bruit.Nos respirations sont coupées,
Il n'y a plus aucun bruit,
tout est calme à l'exception de ce rappel à la vie.BIP, BIP, BIP
Le bruit continue mais de manière plus faible,
Alors je m'avance et sur le lit je m'assoie,
Je m'approche de ta peau blanche comme la soie.Nous savons ce qu'il t'attend,
tout comme ce bruit strident.Alors dans un dernier espoir mes lèvres rejoignent les tiennes,
Le bruit strident devient le cri de mon désespoir.Je m'accroche à ce bruit, à cette mélodie.
Tes mains rejoignent mes joues,
Mes larmes tachent ta soie blanche,
bien trop blanche.Bientôt nos larmes se joignent afin de sceller dans le temps ce baiser bien trop larmoyant.
Dans un dernier souffle nous nous séparons,
Le bruit s'est arrêté, la soie s'est figée, le temps est écoulé, notre baiser est gravé.
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PoetryDes idées se bousculent dans ma tête. Je dois écrire, c'est l'heure. Tout s'organise très rapidement, et puis, mes doigts se mettent à taper vivement sur ce petit écran. Il est minuit et je dois tout écrire avant que mon coeur péri.