Ils étaient deux, seulement deux.
Le silence régnait mais ils étaient les maîtres de la soirée.Aucun mot ne franchissait la barrière
de leurs lèvres.Dans ces moments, la bouche n'est pas assez puissante, alors, elle laisse les yeux prendre le relais.
Le regard est le langage dont ils avaient besoin, ils avaient besoin que leurs yeux se posent sur leurs corps.
Ils avaient besoin que leurs regards transpercent leurs poitrines pour emprisonner leurs cœurs à jamais.
Ils voulaient être condamnés, condamnés à un amour sans fin, un amour sans frein.
Ils se rapprochèrent sans un mot, dans ces cas-là, la bouche ne sert pas à parler, non, elle sert à se lier.
Alors, lorsque l'horloge sonna douze coups leurs corps se complétèrent parfaitement afin d'assembler le puzzle de leur amour.
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PoetryDes idées se bousculent dans ma tête. Je dois écrire, c'est l'heure. Tout s'organise très rapidement, et puis, mes doigts se mettent à taper vivement sur ce petit écran. Il est minuit et je dois tout écrire avant que mon coeur péri.