Ce soir, le marchand de sable refuse de venir, et Morphée garde ses portes fermées.
Alors j'écris, j'en ai besoin, je ne supporte plus ce que je ressens, ce que ma propre famille me fait ressentir.
Pour un manque d'intelligence, je me suis fait rappeler que je n'étais qu'une charge pour ceux qui un jour m'ont donné la vie, que chacune de mes actions ne résulte qu'en une charge financière que je n'ai pas demandé.
Et donc je me sens charge dans tout mon entourage, c'est ce que je suis de toute façon, une charge pour tout le monde, quelque chose qu'on est obligé de se trimballer par pitié et sans réelle envie.
Tout cela parce que j'ai refuser d'aller faire une course la ou elle pouvait le faire, allant déjà en ville pour autre chose. Tout cela parce que énervée, elle m'a rappeler que mon père m'avait assuré une petite aide financière pour m'accompagner dans la étude, aide que je n'ai jamais demandé.
Alors ce soir je lui ai rappeler au détour d'une accusation que la ou j'acceptait de « gâcher de l'essence » c'était la ou je bossais, et que ce n'était pas bénévole. Je lui ai donc demander de me payer mes nombreux trajets durant le mois derniers, trajet que j'avais passer sous silence pour tenter de me rapprocher de ma famille, pour essayer de me faire aimer un tant soit peu. Ce qui se résulte en un énorme échec ne nous le cachons pas.
Alors voila ou j'en suis, à pleurer pour la troisième fois de la journée en me rappelant qu'ils auraient sûrement préféré n'avoir que mon petit frère. À toucher la limite de la colère parce que tout ce que j'ai tenter n'a servi à rien et que face à elle je suis la seule à avoir fait des efforts.
Et à m'en vouloir également, parce que je culpabilise de gâcher les efforts de mon père pour que cette petite famille tienne debout, et que, sûrement à cause de moi, ce qui ne m'étonnerait pas qu'on me reproche, elle se brise petit à petit, parce que je ne m'entendrai jamais avec elle.
Elle c'est ma mère, personne qui devrait m'aimer et non me détruire à chaque rencontre.