INTERNATIONAL GUY #3 COPENHAGUE

CHAPITRE 7

Bon sang, ce que j'ai mal à la tête ! Je pousse un grognement et roule sur le côté pour blottir mon nez dans ses cheveux. 

- Hmmm, ma pêche, je marmonne contre sa douce. 

Je la prends par la taille et me plaque contre son dos, oubliant mon mal de crâne en me rendormant lentement. Je respire son odeur de pêche et de crème, mais mes sens sont assaillis par un parfum floral. Je suis sur le point d'ouvrir les yeux lorsqu'elle se tourne dans mes bras. 

- Bonjour, Sven...

Cette voix. 

Ce n'est pas Skyler. 

Et je ne suis pas Sven.

- Princesse ? je croasse en ouvrant grand les yeux, aveuglé par le soleil matinal.

Une douleur terrible explose dans mes tempes alors que j'essaie de comprendre ce qu'il s'est passé. Nos visage sont à quelques centimètres l'un de l'autre. Lentement, comme si nous avions peur de bouger trop vite, nous commençons à nous éloigner. 

- Oh, non... chuchote-t-elle. 

- C'est quoi ce bordel ? je demande en m'asseyant tant bien de mal malgré ma migraine. 

La couette tombe et je suis soulagé de voir que nous somme encore habillés. Elle porte le même pull à col en V et moi je suis en T-shirt. 

Je regarde autour de nous et réalise que je suis dans ma chambre. Mais que fait-elle ici ?

Des souvenirs de le veille me revienne soudain, un par un comme ces fausses jumelles dans lesquelles on regardait lorsque était petit, ou l'image changeait chaque fois qu'on appuyait sur le bouton. 

On se saoule au whisky. 

On quitte le bar en riant. 

Henrik nous ramène au palais. On joue au premier qui voit une BMW, il y en a beaucoup, on crie beaucoup. 

Henrik nous dépose devant la porte d'entrée. 

On essaie de faire le moins de bruit possible en allant à ma chambre, on se cogne aux murs et on rit comme des enfants. 

On parvient à ma chambre et à mon lit...

Plus rien. Trou noir

- Qu'est-ce que je fais dans ton lit ?

Elle se lève et je vois qu'elle est encore en legging. Dieu merci. Je regarde sous la couette, j'ai toujours mon pantalon. Ouf. Je me frotte le visage et secoue la tête. 

- Je n'en suis pas sûr. Mes souvenirs devienne flous après qu'on est rentrés au palais. La bonne nouvelle, c'est qu'on est encore habillés, donc on n'a rien fait de vilain. 

- De vilain ? Tu serais bien chanceux de coucher avec moi. J'ai vu comment tu me regardais. 

J'éclate de rire et le regrette instantanément, car ma tête explose. 

- Tu es une femme superbe avec un corps de rêve. Tous les hommes te regardent, les seuls qui t'ignorent sont gays. 

Elle fronce les sourcils et passe sa main dans ses cheveux décoiffés, on ne s'est sans doute pas embrassés hier soir. C'est bien la dernière chose dont j'ai besoin, surtout que j'ai l'intention de revoir mon actrice préférée dès que je j'aurai quitté le Danemark. 

La princesse pointe le lit du doigt. 

- Je n'ai pas l'impression d'avoir fait que que ce soit à part dormir. Tu ne me pas de cette façon.