Chapitre 1 : Ballade nocturne

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Une maison en flamme, des cris, la chaleur et la peur. Voici les seules choses qui m'entour en cette funeste nuit. Je parcours les pièce de la maison, perdue, ne voyant rien et cherchant une personne. Je suis en pleur, ne pouvant m'empêcher de tousser à cause de la fumé. Je cri, appelant toutes les personnes pouvant être là. Ça devait être un jour de fête, une belle réunion de famille. Mais à la place c'est une nuit d'horreur. Lorsque j'atteins le hall d'entrée, j'entend des cris, je me précipite vers eux et me retrouve devant une porte fermée. Je tape et appel ma mère, espérant enfin la trouver.

- Ellie ?

Cette voix, je la connais. Il ne s'agit pas de celle de ma mère, pourtant elle a le même effet sur moi. Je me sens instantanément rassuré en l'entendant prononcer mon prénom.

- Ellie c'est toi ?

- Oui. Répondis-je d'une voix cassé.

Ma voix se brise d'une part à cause de mes sanglots, mais aussi à cause de la fumé qui commence à m'irriter.

- Tu dois absolument sortir de cette maison, avant qu'il ne soit trop tard !

- Mais Peter ...

Elle n'eu pas le temps de continuer, qu'une voix féminine se fit entendre. Cette fois-ci elle se retrouva comme posséder, elle n'avait pas le choix de lui obéir.

- Sors !

Ces mots résonnèrent dans ma tête, alors que j'ouvre les yeux, essoufflé et transpirante. Je suis allongée dans un lit, il me fallut quelques instants pour reprendre conscience et me repérer dans le temps et dans l'espace. Lorsque j'eu repris totalement mes esprits, je me rendis compte que quelqu'un toquait frénétiquement à ma porte de chambre. Je me leve tout courbaturé et alla ouvrir la porte. Je tombe nez à nez avec mon colocataire de fortune.

- Ellie ... Faut ... Vraiment qu'on ... Parle.

Ce dernier est essoufflé, ce qui le connaissance ne présage rien de bon. Je me décale afin de lui laisser le champ libre et de lui permettre d'entrer. Ce qu'il fit sans poser de question, en se précipitant vers mon lit.

- Ok, commence par reprendre ton souffle histoire de pouvoir aligner deux mots correctement. Ce serais dommage que tu étouffes, avant même de me dire ce qu'il se passe.

Il me regarde longuement, observant mon visage et l'état de mon lit. Il ne lui fallut pas plus de temps pour comprendre la situation.

- Tu as encore fait un cauchemar n'est-ce pas ? Demanda-t-il.

- Oui.

- On peut en parler si tu veux.

- Merci Stiles, mais ce n'est pas nécessaire.

J'ai l'habitude de faire ce cauchemar, il me hante au moins une fois par mois. J'y suis donc habitué et déteste en parler. Il secoue la tête donnant l'impression de vouloir se ressaisir, il savait que le mieux à faire pour moi était de changer de sujet de conversation.

- Mon père a reçu un appel et ...

Je le stop d'un geste de la mains, comprenant tout de suite où ça va nous mener. Stiles a la fâcheuse habitude d'écouter les appels radio de la police, réussissant toujours à se mêler de ce qui ne le regarde pas. Et je le sais, car je l'ai sauvé bien trop de fois d'ennuis.

- Je t'arrête tout de suite l'hyperactif ! Je t'ai déjà dit que je ne voulais pas être mêlé à tes missions d'espionnage. Je n'ai pas envie d'avoir un casier judiciaire par ta faute.

Hale : Saison 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant