14/Sans pitié

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Pov Logan

Alors que le sang se répandait sur le sol, je me suis levé, ressentant une étrange sensation de calme au milieu de la violence passée. À mes côtés, l'ours se tenait, sa mâchoire encore dégoulinante de sang. Elle renifla ensuite mon bras carbonisé, semblant évaluer les dégâts.

Soudain, des cris sauvages retentirent dans l'air, brisant le silence relatif de la forêt. Une meute de vingt ours émergea, m'entourant rapidement. Leurs grognements résonnaient autour de moi, créant une symphonie menaçante. Chaque membre de la meute montrait les crocs, prêts à se jeter sur moi.

Alors que la tension montait, un grognement plus fort et autoritaire se fit entendre. L'ours que j'avais sauvé s'avança, se plaçant entre moi et la meute. Elle émit un grognement puissant, imposant le silence et l'ordre. Les autres ours s'immobilisèrent, leurs grognements cessant immédiatement.

Elle s'approcha de moi, ses yeux rencontrant les miens avec une compréhension silencieuse. Puis, une fenêtre lumineuse apparut devant moi, flottant dans l'air. Ses bordures scintillaient, et des lettres dorées se formèrent sur sa surface.

<Vous avez sauvé l'alpha de la meute.>

<La chef des Ours Garonne vous reconnaît comme chef de meute voulez vous accepter ?>

"Oui." dis-je sans hésiter.

<Vous êtes désormais chef des Ours Garonne.>

<Nouveau titre acquis> : Chef des Ours Garonne.

<Condition d'évolution atteindre le niveau 100 et nommer vos compagnons.>

"Conditions d'évolution ça c'est intéressant. Mais est-ce qu'ils comprennent mes ordres, ça c'est le plus important." (Logan)

Je les ai regardé attendre que je dise quelque chose alors autant essayer.

"Vivez cachés, je viendrai vous chercher le moment venu." (Logan)

Ils m'ont alors regardé et sont partis alors que l'ancien chef de meute s'est incliné avant de s'éclipser.

"Ils comprennent donc quand je leur parle." Dis-je en regardant mon bras carbonisé complètement noir.

Je suis retourné vers le petit village à un bon rythme. Il s'était écoulé environ quarante-cinq minutes depuis que j'avais quitté les montagnes. En arrivant, je vis Aria qui dormait toujours dans le hamac, bercée par la brise douce. Je dus la réveiller doucement.

"Aria." murmurais-je en secouant légèrement le hamac.

Elle se frotta les yeux et me regarda, puis poussa un petit cri en voyant l'état dans lequel j'étais. Mon visage et mes vêtements étaient couverts de sang, et mon bras brûlé pendait à mes côtés, la douleur me rappelant constamment le combat.

"Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?" s'exclama-t-elle, alarmée.

"Ce n'est rien, juste un petit incident." répondis-je en essayant de la rassurer.

"Mais ton bras... ne te fait-il pas mal ?" dit-elle en le touchant doucement.

"Ah ! Si tu appuies, c'est sûr que ça fait mal." grimaçai-je.

"Oh, pardon ! Mais il faut vite t'emmener voir un guérisseur." insista-t-elle.

"Tu oublies qu'on a une quête à accomplir." rétorquai-je fermement.

"Mais avec ton bras dans cet état !" s'indigna-t-elle.

"Écoute, ça va aller. Il nous reste un peu de temps. Je vais acheter des bandages, et surtout, tu ne dis rien à propos de ça." ordonnai-je, essayant de maintenir le contrôle de la situation.

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