L'amour, le vrai.

Chapitre 16

Arthur;

Le petit matin était arrivé et comme à son habitude, Arthur n'avait pas dormis de la nuit. Non seulement parce qu'il n'en avait pas besoin mais aussi parce qu'il avait un mauvais pressentiment.
Quand sonna 9 heure, Arthur décida d'aller toquer à la porte d'Iris pour voir si tout allait bien. Ce qu'il avait entendu la dernière fois lui avait secoué l'esprit.
Pourquoi s'excusait t'elle auprès de sa mère pour la perte d'un enfant ? Et pourquoi autant de souffrance émanait d'elle ?
Celle qui au départ ne devait être qu'un simple atout lui avait donné plus de fils à retordre que quiquonque depuis un long moment.

Il toqua à la porte mais aucune réponse. Elle devait encore dormir, par peur de la réveiller et qu'elle se braque, Arthur descendit aux cuisines.

-Monsieur ! C'est rare que vous veniez ici vous même, de quoi avez vous besoin?

-Donnez moi quelque chose qu'elle adorerait manger s'il vous plait.

-Vous ne venez tout de même pas chercher à manger pour cette humaine ?

-Que ce soit claire, ce n'est pas parce que j'ai dis "s'il vous plait" que vous avez le droit de vous mêler de ce qui ne vous regarde pas. Compris?

-Oui monsieur. Pardon.

-Bien.

Il reparti aussi tôt dans ses jardins cueillir une rose, la plus belle qu'il trouvait. Elle était rouge, symbole du caractère bien trempé d'Iris. Il souriait en repensant à toutes ces fois où elle lui avait tenu tête, c'était le première à faire ceci.

-En même temps, a t'elle la moindre idée de ce que je suis ? De ce que je fais ?

Il cueillit la rose et repartit en cuisine, une odeur qu'il appréciait s'en dégageait.

-Et voilà monsieur, C'est un plat typiquement Français, le croque monsieur parfait pour le petit déjeuné.

-Bien.

Arthur déposa la rose sur le bord de l'assiette et monta dans la chambre d'Iris. Il toqua à nouveau, toujours aucune réponse. Il ouvrit tout de même la porte.

Un bruit sourd se fit entendre dans le manoir. Suivit de beaucoup d'autres.

Arthur était fou de rage, elle n'était plus là.