L'amour, le vrai.

Chapitre 25

-Je suis née en 1871. Mes premières années, comme tu peux t'en douter je ne suis pas censé m'en souvenir. J'ai grandis avec un père très sévère qui me forçait à devenir chaque jours plus fort. Il était violent et me transmettait sa violence au fil des années.

Un flash de son excès de colère qui avait coûté la vie à Rose lui traversait l'esprit. Et si il s'en prenait à Iris un jour ?

-Il m'a forcé à tué ma première victime alors que je n'avait que 12 ans. Il m'avait placé au centre d'un cercle d'hommes armés et prêt a tué. Il les avait payé pour m'attaquer, m'avait donné un couteau. Et son plan avait marché, il me déshumanisait au fil du temps. Pendant que je le laissait faire.

-C'est horrible.

-Retiens tes larmes ce n'est pas finit. Mon père nourrissait une obsession malsaine envers l'immortalité, il refusait de vieillir, ou de mourrir comme ma mère, il me le répétait sans cesse.Elle était morte en couche et il m'en tenait responsable. Un jour, une amie à lui était tombé très malade. Elle avait attrapé la grippe. Et comme tu peux t'en douter, en 1880, il n'y avait pas de médicaments efficaces. Elle était condamné à mourrir. Mais du jour au lendemain elle était redevenue toute fraîche, comme si de rien n'était. Le village l'avait traité de sorcière, et étant donné que mon père avait été le seul aimable avec elle, lorsque à son tour il fut malade. Elle le rendit frais à nouveau. Elle l'avait transformé. A cette époque j'étais déjà parti de chez lui. Mais quand il m'avait retrouvé, à mes 20 ans, il m'a transformé également. Pas pour me sauver mais pour faire de moi un de ces sbires. J'étais un bon combattant il avait besoin de moi. Vois tu, les hommes qui t'ont enlevés ? Ce sont ses hommes. Avant de t'utiliser comme arme il voulait surtout m'affaiblir.

-T'affaiblir ?

-La femme est la plus grande faiblesse de l'homme Iris.