Chapitre 11

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Arthur;

Rien. Il n'y avait rien dans le téléphone d'Iris si ce n'est que quelques photos d'elle seule ou avec des amies. Il y en avait quelques unes avec des hommes, chose qui irritait Arthur.

Aucune note, aucun indice. Ce qu'il avait entendu dans la chambre d'Iris le tourmentait, il s'était rendu compte qu'elle était tout autant une étrangère pour lui qu'il l'était pour elle.

Ava,après avoir frappé à la porte du bureau d'Arthur, entra. Ava avait toujours été attirée par Arthur, mais ce n'était pas réciproque, ça ne l'avait jamais été. Il s'était servit d'elle plusieurs fois pour soulager sa haine, mais elle savait très bien la situation et profitait du moment elle aussi.

-Arthur, je vous sens tout stressé, puis-je vous masser les épaules ?

-Fais donc.

Elle passait derrière lui, et posa ses mains sur ces épaules, petit à petit, délicatement, elle retournait le siège de Arthur, pour finir sur ses jambes, à califourchon.

Immédiatement, Arthur prit Ava par le coup pour l'envoyer valser contre les meubles, dans un vacarme sans nom, Ava s'écrasait.

-Ava, je ne veux pas de toi tu comprends ? Dégage d'ici et rapidement.

-Oui monsieur, pardon monsieur.
Iris;

Le soleil se levait et la lumière rentrait pas les fenêtres de la chambre d'Iris, la réveillant. Elle ne décolérait pas d'hier, malheureusement, même si elle le désirait plus que tout, s'enfuir était bien trop risqué. Elle allait devoir faire en sorte de prévenir du monde. Peut être qu'en retournant au bureau, elle pourrait trouver un téléphone et composer le seul numéro qu'elle connaît, celui d'Enzo. Elle pourrait prévenir la police, mais laquelle ? Celle de sa ville pour dire qu'elle a était enlevée ou celle de Roumanie pour lui dire qu'un mystérieux Arthur l'avait arraché à une mort certaine.

Pour l'instant, peut importe ce qu'elle voulait faire, la porte était fermée, elle n'irait nul part.

Elle alluma alors la télé et tomba sur des chaînes en français, Arthur avait tout prévu alors. Il n'était peut être pas tombé sur elle par hasard. Un nouvelle question à laquelle elle n'aura probablement aucune réponse.

Le verrou de la porte fit du bruit, elle s'avançait vers la porte quand cette dernière s'ouvrît dans un vacarme. Ava était derrière.

-Écoutes moi bien toi. Je n'ai aucune idée de pourquoi le chef est autant obnubilé par toi mais tu vas faire ce que je te dis! Tu ne lui adresse pas la parole C'est compris ?!

-Tu l'a appelé le chef ?

-Je t'ai posé une question !

-Je ne parlerais pas avec Arthur à une seule condition. Tu m'aides à sortir d'ici.

-Marché conclus. Je me débarrasserais de toi au moins.

L'amour, le vrai.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant