L'amour, le vrai.

Chapitre 9

Iris;
En arrivant au domaine, Iris était épuisée, mais son besoin de savoir était trop fort. Alors, elle regarda Arthur.

-Arthur, viens avec moi dans la chambre qui m'est attribué s'il te plaît, tu as énormément de choses à éclaircir.

-J'arrive, laisses moi 10 minutes s'il te plaît.

Iris montait dans "sa" pièce, changea ses habits couverts de sang et de terre. L'adrénaline étant redescendue, sa douleur à la cheville la frappa d'un coup, quand elle enfilait son pantalon. Elle laissa échappe un cris de douleur, et tomba au sol. En quelques secondes, Arthur ouvrait la porte en trombe. Se précipitait vers elle pour la relever.

"Bien joué Iris, tu voulais qu'il te prenne au sérieux, c'est réussi! À moitié nue avec un jean sur les mollets et écrasée au sol..."

-C'est ta cheville ?

-Oui, elle s'est tordue quand je courrais. Tu peux te retourner s'il te plaît ? Histoire que je finisse de mettre mon pantalon.

-Oui bien sur, excuses moi.

-Pas de soucis.

-C'est bon Arthur, tu peux te retourner, viens assis toi j'ai à te parler.

-Lâches toi.

-Comment t'es arrivé aussi vite ? J'avais de l'avance et t'étais juste derrière moi en un rien de temps.

-Je fais beaucoup de sport, je travail mon cardio et ma rapidité, et sans vouloir te vexer, tu n'es pas si rapide.

-Merci... Comment as tu pu tuer tout ces mecs d'un coup de bras ?

-C'était dans le noir, dans la forêt, tu as mal vu, j'avais un couteau.

-Un couteau? Pourquoi t'avais un couteau alors?

-J'ai toujours un couteau sur moi. Au cas où.

-Mouais, je te crois moyen quand même. Enfin bref. C'était qui ces gars?

-Sûrement des dégénérés du village d'à côté, ils sont nombreux, ça expliqueras ta future question, si il t'a mordu c'est parce qu'il s'était probablement drogué.

-Arrêtes de me mentir Arthur!

-Pourquoi je mentirais ?

-Ok alors comment mes plaines ont disparues comme par magie quand je suis arrivée ici?!

-On à de bons médicaments.

-Pourquoi tout le monde te vouvoie et t'appelle monsieur ?

-Je suis une figure d'autorité ici, la plus grande partie des résidents ont étés sauvés par moi, ils sont juste respectueux, tu pourrais l'être toi aussi au lieux de me bombarder de questions.

-Tu mens. Tu me caches quelque chose j'en suis certaine. Alors sois tu me dis tout, sois tu t'en vas de cette chambre.

-Tu n'as pas d'ordres à me donner.

-J'y crois pas, t'a un de ces melons!

-Iris sois raisonnable, que voudrais tu que je te cache?

-J'en sais rien, un trafic illégal, un gang, des super pouvoirs... Pourquoi m'as tu enlevé?

- Je ne t'ai pas enlevé, je t'ai sauvé et je te protège de toi même.

-Tu veux me vendre ?

-Bien sur que non.

-Pourquoi tu te soucis autant de moi?

-Iris, tu es différente de tout ce que j'ai vu auparavant, tu es bien plus pure, je te protège de ce monde terrible qui t'a déjà frappé. Tu es importante.

-Pourquoi ? Je n'ai rien de spécial! Tu tournes autours du pot j'en peux plus dégage ! Sors de la chambre! Je ne veux plus te voir ! Menteur !

Arthur, blessé, sortit sans dire un mot, en claquant la porte, et en fermant à clés cette fois.