Chapitre 8

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Iris;
Elle était totalement chamboulée, tremblait de peur. Ses idées se bousculaient toutes, comment Arthur avait t'il put tuer tout ces hommes de sang froid? Et comment a t'il trouvé cette puissance? Qui étaient ces hommes ? Pourquoi c'est t'elle faite mordre par l'un d'entre eux? Ils semblaient avertis de son arrivée, pourquoi ? Comment allait réagir Arthur par rapport à sa fuite? Est-ce qu'elle allait subir sa colère? Vas t'il passer l'éponge ? Après tout elle ne le connaît absolument pas, comment pourrait-il réagir? Elle avait mit tout le monde en danger.

Ce tourbillon de pensés mélangé au choc lié à l'événement fit tomber Iris dans un torrent de larmes, incontrôlable.

-Calmes toi Iris, je suis là, je ne t'en veux pas, je te comprends, il ne t'arrivera rien. Et ces hommes sont morts, tu ne crains rien.

- Ils sont morts par ma faute !

-Ils sont morts parce qu'ils ont touché à toi, c'était eux qui avaient choisit, pas toi.

-Je suis désolée, laisses moi partir s'il te plaît, je vais tous vous mettre en danger, encore.

-Iris, je te l'ai déjà dis, c'est non.

Ses larmes, qui avaient séchés grâce aux mots d'Arthur, reprenaient d'aussi belle. L'idée de passer le reste de sa vie emprisonnée l'effrayait, elle voulait revoir sa famille, son petit appartement miteux, ses conquêtes qui finissaient dans les larmes.

-Arthur?

-Oui?

-Comment est-ce que tu as put tous les tuer? Aussi facilement ?

Rose arriva au même moment, sautant sur Iris.

-Bordel tu vas bien? C'est pas que je t'aime pas je te jure mais je vais pas te soigner tout les 3 jours ma belle! Dis moi que tout va bien!

-Elle va bien Rose, mais si tu continues de la serrer si fort ça risque de changer rapidement.

-Pardon!

-Merci Rose, oui ça va. Mais vous deux, vous avez des réponses à me donner.

Dans le fond, une voix retentissait, une voix féminine.

-Arthur n'a de comptes à rendre à personne, comment tu oses lui parler de la sorte?! Aucun respect !

-Ava, t'ai-je demandé de l'aide ? T'ai-je autorisé à lui adresser la parole?

-Non monsieur, excusez moi. Mais comment vous pouvez vous laissez marcher dessus par une vulgaire hu... Une vulgaire inconnue!

-Je fais ce que je veux Ava, toi en revanche, tu n'en a pas le droit, alors tais toi.

Arthur aida Iris à se relever, en maintenant une main dans le creux de son dos pour l'empêcher de tomber, elle avait perdu beaucoup de sang. Et Arthur savait qu'il aurait des réponses à donner.

L'amour, le vrai.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant