62 : Le Numéro Chanceux 7

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Jungkook te tenait toujours la main.

Ton père et Seoungmin n'ont pas encore ressenti l'envie de vous séparer, et tu était plus soulagée que les mots ne peuvent le décrire.

En raison de l'étroitesse des couloirs de l'hôtel, Yoongi ne pouvais plus se tenir de front avec vous deux. Il vous précédais à grands pas, d'une démarche lente et insouciante.

Il va vraiment, vraiment lentement - assez lentement pour que même vous deviez raccourcir votre foulée pour garder le rythme derrière lui.

Ça énerve Seoungmin, car lui et ton père doivent sans cesse ralentir le pas alors que Yoongi arpente les couloirs comme s'il avait tout le temps du monde.

"Alors, je suis curieux", commenta Yoongi en s'approchant d'un tableau dans le couloir. Ses yeux semblent critiquer intensément les éclaboussures vibrantes de peinture bleue et lavande, mais on devine qu'il ne pense pas vraiment à la peinture.

Bien que cette pensée soit inopportune et déplacée, tu étais un peu fière de pouvoir lire aussi bien ses yeux chocolatés.

Le commentaire stratégique de Yoongi grondais insolemment par ton père et Seoungmin.

Tous deux semblaient peu habitué à prendre part à une conversation avec Yoongi, mais tu avais le sentiment qu'il lui est dû une sorte de respect obligatoire pour avoir été un jour le plus grand Boss de Daegu.

Aucun des deux ne se retourna, mais ton père fait signe à ton compagnon de continuer.

Au panneau, les lèvres de Yoongi se pincent et ses yeux s'écarquillèrent dans une sorte de fausse innocence comique. "Pas de sculptures de glace ? Je pensais que c'était censé être une fête chic."

Pour l'amour de toutes choses.

Bien que ni ton père ni Seoungmin ne jugent cette question digne d'une réponse, Jungkook laissa échapper un petit souffle d'air qui ressemblais étrangement à un rire.

Ce rire mit Seoungmin dans tous ses états.

Il se retourne par-dessus son épaule et lance froidement : "Je ne suis pas sûr que tu saches ce qu'est être chic."

 Votre chef intrépide, l'homme qui a une réplique pour tout, haussa les épaules et dit : "Je ne suis pas sûr que vous sachiez comment organiser une fête."

Tu te pencha vers Jungkook. "Je voulais juste que tu saches que c'était vraiment génial de te connaître. Honnêtement. Mais si on se réincarne et qu'on se rencontre à nouveau, s'il te plaît, ne me parle pas. Je ne peux pas vivre ça à nouveau."

Jungkook s'agita, pressant ses lèvres l'une contre l'autre dans un triste effort pour étouffer son rire intempestif, et tu te mis à couvrir ta propre bouche en réponse.

Soudain, ça vous frappa.

Vous vous êtes mis a rire tous les trois.

C'est exactement comme dans la salle de bains du manoir avec Taehyung et le shampoings - beaucoup de rires dans une situation très peu drôle.

La même chose, mais aussi très, très différente.

Cette fois, Taehyung pourrait être mort.

Mais alors Yoongi soupira, "Je pensais vraiment qu'il y aurait un cygne", et un fou rire t'échappa.

Ce doit être la nervosité, la peur - deux émotions qui ont une influence si radicale sur le comportement humain. Des sentiments dangereusement métamorphiques qui peuvent vous faire rire face à la mort - littéralement.

Blood ink (suite-traduction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant