Le Ying et le Yang- Apodès.

Qui as dit que c'était génial d'être amoureuse ? Vous je vous hais.

Léa se sentait mal. Quand elle voyait Tserth son cœur stupide s'emballait. Elle faisait des rêves sur leur possible couple puis elle se réveillait. Elle voyait Tserth rire aux éclats sans pouvoir la toucher ou mieux l'embrasser.

Ses rêves redoublèrent. Elle ne dormait presque plus mais des pensées blessantes naissaient dans sa tête. Elle haïssait sa mère et Apollon. Ses journées passèrent comme dans un brouillard. Vide, froid, humide et désespérant.

Elle eut une idée et l'exposait à Harley quand elle s'est évanouie la première fois. Elle s'était évanouie car elle ne mangeait plus. La nourriture avait un goût amer.

Elle eut son premier séjour à l'infirmerie. Will essayait de la forcer à manger mais elle n'était pas Di Angelo. Elle ne faisait rien pour ses beaux yeux.

Elle réussit à sortir mais y retournait aussi sec. Elle toussait, éternuait pleurait la nuit dans son lit.

Pourquoi, se demandait-elle. Pourquoi moi ? À quoi jouez-vous mère ?

Puis pire encore car Éros aimait jouer avec elle.

À quoi bon vivre si à chaque fois, la personne que vous aimez ne vous aime pas, se disait-elle.

Chaque fois qu'on lui annonçait une visite, elle espérait que ce soit Tserth. Mais non. Elle n'était même pas au courant.

Toute personne pourrait dire que c'était exagérait. Peut-être mais Léa se sentait mal. Un pari était un pari et Aphrodite se devait de tourmenter sa fille. Juste il fallait savoir pourquoi.

Will lui dit un jour qu'elle pouvait sortir. Traduction:Je ne peux plus rien faire pour toi.

Elle s'était assise à sa table les yeux rougis. Et elle remarqua Tserth accompagné de Sophia. Tserth croisa son regard et s'approcha. Comme dans les rêves de Léa. Elle allait se réveiller.

Tserth posa une main sur son épaule et des fils d'or parcoururent mes veines et je me sentis mieux.

- Tserth, ai-je dit doucement.

Tserth regarda Léa droit dans les yeux et sourit. Léa se sentit réchauffée de l'intérieur.

- On va faire une quête, s'exclama-t-elle.

- Tu es au courant, croassa Léa, qu'on va peut-être mourir?

- Ouais ! Trop cool! Sinon comment tu te sens ? T'as l'air d'hésiter en train de vomir, pas sur moi ok? Et me trucider, finit Tserth. Perso je préfère la première option.

Léa rit.

- J'hésite pas c'est juste que, Léa essaya de se lever, j'ai été malade.

Léa tituba et Tserth la rattrapa. Elles se sourirent.

- Toi, tu as besoin d'aller à l'infirmerie, observa Tserth.

- J'ai surtout besoin de repos, avoua Léa.

- Et c'est parti pour l'infirmerie, lança Tserth avant de la renverser en la portant en mode princesse.

Léa remarqua que Tserth s'était musclée et la portait sans effort. Tserth poussa la porte de l'infirmerie avec son pied et entra. Elle la déposa sur le lit le plus proche.

- J'ai pas envie de dormir, dit Léa d'une petite voix.

Tserth lui fait un clin d'œil.

- T'inquiètes je te tiendrai la main, l'a rassura-t-elle. Rien ne peut t'arriver. Dors.

Léa ferma les yeux et s'endormit.

- Tu es la seule à lui faire cet effet-là, déclara une voix.

- Ouais je sais pas frérot, hésita Tserth.

-  Tu reste dormir, demanda Will.

- Ouais.