On risque de ne pas revenir. Trop cool !

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Pdv de l'auteur.

Dans un pays américain, dans une certaine Colonie, deux filles dormaient en se tenant la main. Si on s'approche un peu plus on remarquerait qu'une fille noire s'avachit sur une chaise en bois en souriant malicieusement et qu'une autre fille blonde dormait dans son lit, un sourire amusé sur le visage. Et si on s'approche encore plus, carrément dans leur tête, on verrait une fille ressemblant à Tserth trônant sur son trône d'or.

Mais Tserth se réveilla en sursaut l'air surprise. Elle se leva telle une somnambule et sortit de la pièce. Elle alla dans la forêt et marcha, marcha jusqu'à une petit prairie où un petit satyre pleurait. Il avait la peau blanche et les yeux noirs et il n'avait qu'une seule corne.

Tserth s'agenouilla à côté de lui.

- Hé qu'est-ce qu'il y a, lui demanda-t-elle.

- Les autres se moquent de moi car je n'ai qu'une seule corne, sanglota-t-il.

- C'est pas grave.

- Ils m'appellent la licorne, pleurnicha-t-il.

- C'est cool une licorne, fit Tserth.

- Je préférais ne pas avoir de corne, avoua le satyre.

- Moi j'ai besoin d'une corne, avança Tserth.

- Tu la veux, snif ? Mais je peux pas te la donner, ça ferait mal, observa le satyre.

- Ça fera pas mal, je te promets, assura la jeune fille.

Le satyre dévissa sa corne et l'a tendit à Tserth.

- Merci.

Tserth regagna l'infirmerie, posa la corne sur ses genoux, piqua du nez et se rendormit.

Quelques heures plus tard

Léa se réveilla en sursaut et remarqua Tserth endormie. Elle repensa à la quête... Elle se leva d'un bond et son ventre gronda. Elle avait faim. Au même moment, Will entra.

- Tu es réveillée, Will semblait soulagé. Chiron vous attend à la Grande Maison.

- Mais... il est quel heure, l'interrogea la blonde.

- Presque neuf heure.

Léa réveilla Tserth et vit la corne. Légèrement en spirale, d'un noir bleuté celle-ci était magnifique.

- Que fais cette corne là, demanda Léa.

- Je n'en sais rien, avoua Tserth. Je sais juste qu'on en aura besoin.

Léa s'interrogeait toujours mais suivit Will.

Dans la salle de réunion, il y avait un homme aux cheveux et aux yeux noirs, à la peau d'une extrême pâleur. Il portait un blouson d'aviateur.

Chiron, lui faisait les cent pas.

- Vous voilà, s'exclama-t-il. Tserth je te présente Nico di Angelo.

- Il fait peur, répondit Tserth.

Nico sourit.

- J'ai enfin réussi à le contacter. Il a fait une petite enquête et a découvert quelque chose en discutant avec les morts, fit Chiron. Nico ?

- J'ai parlé avec ta mère et ton arrière grand-père, dit Nico. Ton grand-père m'a dit que sa fille était une fille d'Hécate qui avait séduit mon père. Et ta mère, fille d'Hadès, a couché avec Apollon. Ta mère a bloqué tes pouvoirs.

Un grondement retentit.

Tsert se sentait différente. Comme si sa vue, son ouïe et son odorat s'étaient affûtés. Ses mains lui picotèrent.

- Ça va Tserth, s'enquiert Chiron avec gentillesse.

Pour toute réponse elle tomba en arrière. Alors qu'elle allait toucher le sol elle disparut.

Elle atterrit sur le dos de Chiron où tremblotait l'ombre d'une lampe.

- Ouah, s'écria-t-elle. Trop bien !

Elle descendit, tituba et vomit par terre.

- Tu trouve toujours ça cool, persifla Nico.

- Ouais ! Je pourrai faire l'aller-retour sur un autre continent !

- Et tu te fondras dans l'ombre, intervint Will.

- Ou pas. Ton copain ne s'est jamais fondu dans l'ombre !

- Ça a pas été loin, objecta Will.

- T'inquiète je m'entraînerai.

Will soupira.

Nico, lui était perplexe. Elle découvrait que son grand-père était Hadès, le dieu des morts et elle trouvait ça cool ?

- Eh ça veut dire que Nico est mon oncle. Mais puisque Will est mon frère il est le petit-fils de seigneur du ciel, ce qui fera qu'Hadès serait son grand oncle et Nico, son petit-cousin ! Trop bizarre.

- Tu sais les relations entre dieux c'est très compliqué, lui expliqua Chiron.

Tserth hocha la tête et regarda Nico.

- Eh tonton, Nico grimaça, tu m'entraînera pour les vols d'ombre, fit la fillette.

Nico allait répondre vertement non quand il croisa le regard de Will.

Fais-le pour moi, disait son regard.

- Je n'ai pas le choix, soupira-t-il.

La fillette lui sauta au cou. 

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Salut !

Je dois avouer j'ai inventé pour le satyre. Je ne crois pas qu'on puisse dévisser une corne.

Bises

Le Ying et le Yang- Apodès.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant