4

39 3 3
                                    

Une semaine s'est écoulée depuis cette nuit et notre relation s'est très vite développée. Nous sommes devenus inséparables... Beaucoup de taquineries et chamailleries ont vu le jour entre nous deux.

Je me sens différente avec lui, comme si tout m'était accessible, comme si je pouvais changer. Il est pour moi une genre de solution miracle à mes problèmes ; et au fond de moi... j'ai peur de devoir m'en séparer.

Nous avons pris l'habitude de nous promener le soir dans les quartiers résidentiels silencieux. Nous discutons de tout et de rien, mais je me sens vivante auprès de lui.

____________________________

- Attend ?! Quoi ? Dit Keisuke abasourdi.

- Si si je t'assure !

- Heureusement que tu m'as rencontré. T'aurais passé tes vacances à planter des patates. Hahaha ! Rien que d'imaginer j'en pleure de rire !

- Tu sais, je suis super douée à ça.

- Je remet pas tes talents en cause. Dit il en me bousculant légèrement avec son épaule.

La nuit se fondent dans un flou aquarelle, la caresse de la brise d'été traverse nos cheveux.

"Ferme tes yeux et tiens ma main. C'est tout ce que mon coeur exige, juste une touche de qui tu es." Depuis quelque jour mon cœur se resserre en sa présence et même si elle est bénéfique, par moment ce genre de pensée fait irruption.

- Demain ?

- Hm ?

- C'est encore une journée de congé. Ça te dirai d'aller voir la mer. Mes amis serons là et les filles aussi.

- Je... mmmh... si les filles sont là, c'est d'accord.

- Je ne suis pas assez pour toi ? Tu me brises le cœur tu sais ?!

- Tais toi hahaha ! On devrais rentrer.

_________________________

Affalé dans mon lit, après avoir appelé mon grand-père, je rêvasse et rapidement mes yeux se ferme.

Tout est flou mais je peux très bien discerner qui est en face de moi : papa... maman...

"Pourquoi est ce que vous me laissez ? Revenez !"

Leurs grandes silhouettes s'éloignent de moi, j'ai beau courir, je n'arrive pas à les rattraper. Je peux sentir mes larmes froides qui coulent en vain. Elles refusent de s'arrêter lorsque je vous vois retourner près à me quitter.

- ..me ?... ame...

Une voix grave m'appelle, d'où vient elle ? Je cherche autour de moi, cette sources de chaleur dans ce rêve glacial.

- Ame !

Mes yeux s'ouvrent brutalement, le visage dégoulinant de larmes. Il se tient face à moi, paniqué.

- Ça va ? Me demande t il calmement.

Je ne répond pas et l'observe avec un regard ébahis.

- Tu as fait un cauchemar ?

- ... ouais...

- C'est rien. Ça va aller... tu sais que tu m'a réveillé ! T'as pas honte ! s'exclame t il sur le ton de la rigolade.

- Ouais... hahaha... désolée

Il se lève et éteint la lumière de la chambre, en prenant soin de faire glisser la porte coulissante derrière lui avant de se mettre assis sur le matelas en face de moi.

Un amour de vacances (Baji × OC) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant