Aylinne Denzate retourne au Manoir pour y passer des vacances d'un mois avant de reprendre ses études de médecine.
Hors, ses projets n'ont pas coopérer avec ceux de son Grand-père, le Maire de Mardin, qui compte lui empêcher de retourner à sa vie à...
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Je pars dans ma chambre énervée par cette situation.
Maman : Je réglerais ce problème avec ton grand-père dès qu'il sera seul. Je te le promets. Ne t'énerves pas pour ça, ma chérie.
Elle s'assoit près de moi.
- Ma voiture est mon plus gros investissement, Maman. J'ai travaillé dur pour l'avoir. Je n'ai demandé de l'aide à personne parce que je ne voulais pas rendre de compte à qui que ce soit mais malgré tout ça, je suis là à devoir des choses que je ne dois même pas ! Je n'aurais pas dû venir, je le savais.
Je me lève et je tourne en rond dans ma chambre.
Tout ça me rend nerveuse.
Je n'arrive pas à cerner pourquoi mon Grand-père me fait vivre tous ces problèmes. Je ne lui ai jamais manqué de respect, je ne l'ai jamais déçu de mon propre grès, je n'ai jamais été une enfant capricieuse. En bref, j'ai toujours été serviable envers lui et ma famille entière.
Dieu sait à quel point je donnerais tout pour elle et je n'attendrais rien en retour mais ça me touche de voir que mes efforts ne servent à rien. Je finirais par croire que je n'ai aucune place dans cet arbre généalogique.
Maman : Je sais que c'est compliqué pour toi Aylinne mais fais-le pour moi. Si tu quittes le Manoir, je ne pourrais plus te revoir. Ton grand-père m'empêchait à chaque fois de venir te voir alors imagine si tu t'en vas maintenant et définitivement.
- Maman... Viens on quitte toutes les deux ce Manoir et à jamais. On a une belle maison à Istanbul, j'ai un travail par dessus mes études qui peut subvenir amplement à nos besoins. On peut réussir sans eux.
Elle réfléchit puis elle se lève à son tour.
Maman : Je suis liée à cette famille. Je ne peux pas la laisser et faire comme si de rien était parce que si non on sera poursuivi jusqu'à ce qu'ils décident de nous tuer.
Chez nous, il y a des règles et si elles ne sont pas respectées, la mort peut être une sanction. On a des méthodes assez barbares alors qu'on est au vingt et unième siècle. C'est omplètement hors du commun.
