• 6 •

20 2 0
                                    

———————————————————————

SIXIÈME ÉPISODE

- Rima Güzlerine -

———————————————————————

⚜️ Aylinne Denzate ⚜️

Je suis en train de prendre l'air tranquillement pendant que les autres continuent leur soirée dans le salon.

J'ai parlé rapidement avec Halya et elle ne m'a pas l'air motivée pour cette alliance avec la Famille Güzlerine.
C'est triste d'être autant impliqué dans ces cultures qui peuvent mener à la perte d'une personne.
Mais, malheureusement on n'y peut rien. Ce sont nos racines qui ne veulent pas évoluer comme le monde.

Maman : Aylinne ?

Je reconnais la voix de ma mère.

Je me retourne et je vois ma mère avec Namir.

Il ne veut donc pas me lâcher. C'est un pot de colle, j'en ai marre. Ils ne comprennent pas que sa présence m'irrite !

Maman : Accompagnes Namir à la porte s'il te plaît. Il va rentrer. Passes une bonne nuit mon fils, que Dieu te protège sur la route. Et n'oublies pas de passer mon bonjour à toute ta Famille.

Si c'est pour cette raison, je veux bien l'accompagner.

Namir : Merci ma Tante, bonne soirée.

Il lui embrasse sa main et on descend.

- Ma mère n'est pas si âgée que ça pour le baise main.

Namir : Tu l'as bien fait tout à l'heure à Set Maryem alors qu'elle n'est pas âgée, et qu'elle n'est pas la mère de ton époux.

- C'est ce qu'on appelle dire bonjour avec politesse.

Namir : Et ça marche aussi pour les aurevoirs à par si tu ne l'as pas appris.

- Si tu penses que je ne suis pas une Fille de Mardin, tu te trompes. Je connais toutes les règles même si j'ai quitté mon village très tôt.

Namir : Alors tant mieux pour toi même si c'est la moindre des choses.

Il m'énerve... Que dieu me donne la patience de le supporter. J'ai envie de le pousser dans les escaliers et de porter coupable ses chaussures de bourgeois gentilhomme.

Je l'accompagne jusqu'à la porte silencieusement en avalant tous les mots que je désires lui jeter en face.

Je me trouve tellement gentille mais je le fais que pour ma mère. Je sais que bientôt je me marie avec lui, mais je vais aussi bientôt demander le divorce. Anoir ne peut pas connaître toute cette histoire, il va finir par être fou et vouloir se rendre jusqu'ici pour commettre un dégât.

Il monte dans sa voiture et démarre. Les gardiens me regardent, je les dévisage.

- Je n'allais pas m'enfuir, ne vous inquiétez pas.

Je ferme le portail et je remonte pour aller dans ma chambre.

Je remarque que je n'ai toujours pas défait la valise qui contient tous les cadeaux que j'avais préparé avant de venir.
Avec tout ce qu'il s'est passé, je n'ai pas eu le temps de leur distribuer les cadeaux.
Je n'ai même pas pensé à défaire cette valise... Je le ferais demain sans faute. Ça ne peut plus traîner.

Aylinne : Cette querelle me vaudra la vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant