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〄 AYA ANDRIEU Octobre 2021
Je suis en train de faire la vaisselle d'une partie de mon petit déjeuner avant de partir sur Paris pour le boulot, un de nos petits monstres dansent déjà la samba dans mon ventre, juste pour me rappeler un peu plus qu'après leur naissance, je ne laisserai plus Nabil me toucher. Il est sept heures trente du matin et autant dire que ça fait déjà une heure qu'il ne cesse de bouger alors que le deuxième, déjà placée bien plus bas reste assez calme, pour le moment. Je ferme doucement les yeux en sentant les mains de Nabil se positionner sous mon ventre, il le soulève très légèrement et soutien le poids que fait mon ventre, je ferme les yeux et je pose l'arrière de ma tête sur son torse juste derrière moi. Nabil fait souvent ça ces dernières semaines, histoire de me soulager un peu le dos.
Nabil - Ça devient vraiment lourd. Je pouffe de rire et j'essuie mes mains.
Aya - Si ils font vraiment tous les deux presque deux kilos, crois moi que oui. Il retire doucement ses mains et je me tourne vers lui. T'es déjà debout ?
Nabil - Ouais, j'vais te déposer, je vais au stud. Je hoche doucement la tête. Oublie pas d'mettre ta ceinture, sinon j'te défonce.
Aya - Mais oui, tu vas rien faire du tout. Je porte tes fils, tu devrais être à genou devant moi. Je pouffe de rire en voyant sa tête et je vais dans le salon, je m'assois sur mon ballon, c'est aussi quelque chose qui me soulage assez le dos pour faire des exercices.
Nabil - C'est plutôt toi qui t'mets à genoux devant moi.
Aya - Dans une autre vie, j'espère que tu as bien profiter de ça. Je regarde un peu mon téléphone et je bouge légèrement sur mon ballon, j'attrape mon bol de céréales, Nabil me rejoint avec son café et aussi son bol de céréales.
Nabil - On en reparle dans quelques semaines. Je le regarde et je lève les yeux au ciel.
Aya - Dans quelques années oui. Il rigole et je le fixe. Nan mais rigole pas, je fixe le temps à cinq ans. C'est bien cinq ans non ?
Nabil - Tu tiendras jamais. Je continue de le fixer et il tourne la tête vers moi. M'regarde pas comme aç, je le sais.
Aya - Tu me connais pas alors. Je termine mon bol de céréales en buvant le lait qui reste et je repose mon bol dans le petit plateau que je me suis prise, je continue mes petits mouvements de hanches en prenant mon téléphone. Tu dois récupérer les lits aujourd'hui. Je relève les yeux vers lui et il hoche la tête.
