𝐄𝐍𝐀𝐌𝐎𝐑𝐀𝐑𝐒𝐄
〄 AYA ZOUAOUI PELIDRIO
Août 2018À quelques heures de mon départ, je ne fais que de tourner en rond dans notre appartement, Nabil est en studio et m'a promis de ne pas rester trop longtemps même si je lui ai dit que si il devait bosser jusqu'à tard, ce n'était pas réellement un soucis. Mon cerveau ne cesse de retourner tout, dans tous les sens, tout à l'heure j'ai même demander à Nabil de m'aider pour descendre et mettre mes valises dans le coffre de sa voiture car les voir dans l'entrée de notre appartement me rappelait à chaque fois que le départ est proche. Il est maintenant trop proche pour changer d'avis, dans un peu plus de quarante huit heures je serais à l'autre bout du monde en train de danser dans un autre studio de danse, dans un studio de danse qui m'a toujours fait rêver, je vais danser avec l'une de mes idoles dans le monde de la danse, une très grandes chorégraphes mais aussi ses danseuses et danseurs que beaucoup connaissent en faisant parti de ce monde. Je vais danser au côté des meilleurs, je vais continuer d'apprendre et même évoluer, je vais faire des grosses scènes, avec un peu de chance j'aurais une assez bonne place pour faire des gros tournages pour la télévision ou peut-être pour des clips. J'ai envie de partir, j'ai envie de vivre mon rêve mais ça m'effraie, c'est l'inconnu tout ça pour moi. J'ai peur de l'inconnu, j'ai peur d'être seule, j'aime pas être seule, je n'ai déjà pas beaucoup de monde alors là, il y aura encore moins de monde présent pour moi là-bas. Mais c'est peut-être un mal pour un bien, j'ai un deuil à faire, j'ai une santé mentale à améliorer, des rêves et des étoiles plein les yeux, si je pars, c'est aussi pour rendre fière ma famille, ceux encore présents aujourd'hui et ceux qui ne sont plus avec nous. J'ai pu faire la promesse à Enzo avant qu'il ne parte, ça sera d'abord pour lui et après, pour mes parents, je danserais au nom d'Enzo, de Nihel et de ma maman.
Petite étoile deviendra grande, je souris doucement en me souvenant de cette phrase que ma maman me chuchoter souvent après chacune de mes sorties de scènes. Ça me manque de voir la fierté dans les yeux de ma mère, aujourd'hui je dois regarder des photos pour me souvenir de son visage, c'est encore trop douloureux pour moi de regarder des vidéos, leurs voix, alors je ne le fais pas. Au début, j'appelais leurs numéros, à tous les trois juste pour entendre leurs voix, je leur envoyer des messages jusqu'à ce que quelqu'un me réponde quand j'ai envoyé un message à Enzo. Ça m'a envoyer la tronche en plein dans un mur, cette personne s'est excusé de ne pas être Enzo et m'a demandé de bloquer le numéro et arrêter de le harceler. Mon téléphone a voler dans le mur et Nabil a dû m'aider à calmer une crise de nerf presque incontrôlable. Ça fait toujours aussi mal, je suis pas remise et je ne sais pas si je serais remise un jour.
Je me suis mise à marcher dans les rues de Paris, j'ai envoyé un message à Tarik puis à Nabil pour leur dire que j'étais sur la route pour les rejoindre au studio. Je n'arrive pas à dormir, je tourne en rond et je sais que je vais finir par craquer si je ne sors pas pour me changer les idées, l'inconnu et le changement m'a toujours angoissée, même beaucoup. C'est peut-être le fait d'avoir été trimbaler entre deux départements une semaine sur deux, vivre chez plusieurs personnes à la fois. Je comprend mieux pourquoi les gens veulent avoir des enfants dans une situation stable, c'est pour l'équilibre mentale de leurs enfants.
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ENAMORARSE
Fiksi Penggemar- 𝔫.𝔬.𝔰, 𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐛𝐥𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞 ™ Aya et Nabil, bilnay « 𝐓𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮'𝐢𝐥 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐧𝐮𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐡𝐨𝐫𝐬, 𝐬𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐦𝐨𝐢 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐭𝐞𝐬 𝐛𝐫𝐚𝐬, 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐭'𝐞𝐬 𝐥𝐚̀. » " - 𝐽𝜀 𝜏'𝘩𝛼𝜄𝜋𝜀 - 𝐽𝜀 �...