Witchee [Twilight]/(Fan Fiction)

La Push

La twingo se garre dans une grande clairière entourée de bois. En sortent les deux jeunes femmes. Sous le porche du chalet en bois; seule maison surplombant les lieux; se tient un homme d'âge mûr, au teint mat, au chapeau de cowboy, dans un fauteuil roulant. Lunares se retient de dévisager l'homme qui doit être Billy, il ressemble tellement à un natif amérindien !

Sa mère lui fait un grand sourire et viens l'enlacer. La jeune Eternity ne peux s'empêcher d'être surprise que sa mère soit aussi proche physiquement de quelqu'un... ça ne lui ressemble pas. Même avec elle, elle n'est pas aussi proche. Ce Billy doit être vraiment un bon ami...

-Salut l'éclopé. Fait Hilda, radieuse.

-Comment tu va, coeur de pierre ? Rigole chaudement le natif.

-Je te présente ma fille, Lunares.

-Luna, c'est préférable. Réctifia la jeune fille.

-Je connaissais quelqu'un qui préférait son diminutif également. Mais c'est ok pour moi, Luna. Ravi de faire ta connaissance. Dit Billy tout en serrant la main de miss cheveux blancs.

-Enchanté Billy... L'endroit où vous habitez est superbe.

-Une amoureuse de la nature ? Ria l'amérindien.

-Tu n'a pas idée. Glissa froidement Hilda.

-Tu peux aller t'installer dans la chambre qui est à l'étage. Elle est... libre pour l'instant.

-Merci.

Tandis que les deux vieux amis entrèrent dans la maison pour aller sûrement discuter après de longues années, Lunares, encore frustrée de ne pas saisir pourquoi sa mère était aussi proche de cet homme qui semblait la comprendre plus qu'elle-même, prit sa valise de cuir et son sac à dos de ville, referma le coffre avec vigueur. Elle contempla ses dock Marteens noires et la mousse qui tapissait le sol pendant un long moment, perdue dans ses pensées. Soudain, Luna releva la tête vers l'orée des bois. Un petit quelque chose de rien trottait dans sa tête, rien de bien grave mais une sensation assez genante pour attirer son attention. Qu'es ce qui pouvait bien lui sembler si étrange ? Sa respiration fut plus rapide, son corps fondait, comme si des petites pattes de lézard froides parcourraient ses bras et ses jambes. Elle sentit une odeur forte, comme de la noisette sauvage. Cette sensation complexe ne dura qu'une seconde. La jeune femme secoua la tête pour chasser l'étrange sensation et se dirigea vers le chalet.

L'intérieur de celui-ci était un peu petit mais très chaleureux, doux. La cheminée laissait crépiter un feu dansant, réparateur. Le canapé, couvert de coussins rouges vieillits, de plaids aux motifs indiens. Les murs, habillés de lampions, de cadres photos de sa famille, de ses amis, des photos de la fôret, de biches, de créatures des bois. La cuisine était peu moderne mais c'est justement ce qu'aimais Lunares. Cette ambiance pas trop propore mais ordonée, chaleureuse et rassurante, c'est vraiment tout ce qu'elle affectionait. 

Sa mère, adossée au lavabo de la cuisine, discutait avec Billy, tout deux une tasse à la main. Elle me fit un léger sourire, m'invitant à monter les escaliers pour les laisser se retrouver.

La chambre ressemblait beaucoup à la maison mais il y avait dans celle-ci un côté encore plus rassurant que le reste. Les biblots entassées sur les étagères en guise de déco, les cadres, le téléscope, le hamac un peu au dessus du lit, relié à la fenêtre, le tapis, la chaine hi fi. Une chambre chaleureuse, un écrin de bonheur. Assez casanière, Lunares était heureuse de savoir que cette chambre répondait à ses exigences de pantouflarde.

En rangeant ses affaires dans l'armoire, elle remarqua que celle ci était à moitiée remplie. De vêtements de garçon. Troublée, elle se dit qu'ils devaient appartenir a un supposé fils de Billy, qui avais dû oublier ou laisser quelques affaires trop petites en quittant la maison. Contente de sa théorie, elle fit tomber un tee-shirt masculin en mettant un jean dans l'armoire. En le ramassant, Lunares ressentit la même sensation que tout à l'heure. L'odeur de noisette était si forte qu'une violente migraine s'empara d'elle. Elle replaça le tee-shirt avant de prendre un cachet. C'est à ce moment précis qu'elle entendis sa mère l'appeller depuis les escaliers.