6' ; bad day

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WARNING :
ce chapitre contient un passage traitant de la dysmorphie corporelle (bodydismorphia) délimité par un TW.
néanmoins, si vous n'êtes pas à l'aise pour lire le reste du chapitre je vous invite à quitter l'histoire, vos sentiments sont valides <3

jimin

Aujourd'hui est peut-être mon dernier jour.

C'est ce que je me répétais en me réveillant en sursaut le torse trempé de sueur et les jambes encore tremblantes de ce cauchemar affreux. Lentement, je glissais mes doigts dans mes cheveux blonds, agrippant certaines mèches par frustration.

Putain.

Cela faisait si longtemps que je n'avais pas rêvé de tout ça, que je n'avais pas fait ce cauchemar si répétitif, si redondant, encré dans ma mémoire au fer rouge tellement il avait traversé de fois mon esprit tourmenté.

Je passais mes jambes par dessus le lit, posant mes pieds sur le parquet glacial en expirant un souffle tremblant.

4h46 ; l'heure qu'affichait mon téléphone m'agaçait légèrement, comment être en forme si je n'arrivais même pas à dormir une nuit complète ? Et le pire, c'est que Nephtys ou 'Jin se moquerait sûrement de mes cernes pourpres et bleutées, et peut-être même que j'aurais l'honneur de recevoir une remarque de Mr.Kalubi.

Ma respiration était un désastre, ma poitrine s'élevant et s'abaissant dans un rythme rapide, qu'est ce qu'il m'arrivait ?

Alors, même si la pleine lune éclairait ma chambre de sa lumière presque nivéenne, je titubais en essayant de ne pas trébucher sur un quelconque objet sur le sol lors de mon trajet vers la salle de bain.

L'eau jaillit du pommeau de douche et je dû me retirer quelques secondes, sifflant d'agacement à la fraîcheur insupportable de l'eau frappant ma peau. Une fois le liquide un peu plus chaud, je le dirigeais vers mon corps dévêtu en soufflant de soulagement, et de contentement.

Il est parti depuis si longtemps, il ne devrait plus être aussi présent mentalement, il ne devrait même plus être présent du tout.

Non, il n'a pas le droit, il n'a pas le droit, il n'a pas le droit, je répétais en fermant les yeux si fort que mes orbes me firent mal, une vague de frissons parcourant ma chaire comme un vent glacial, comme une douche froide, comme un bon film d'horreur.

Après avoir passée une bonne quinzaine de minutes à ruminer, je sortais de la cabine en grelottant à cause de la température assez basse de ce mois de février, puis attrapai quelques vêtements et décidai de sortir courir un peu.

Après avoir passée une bonne quinzaine de minutes à ruminer, je sortais de la cabine en grelottant à cause de la température assez basse de ce mois de février, puis attrapai quelques vêtements et décidai de sortir courir un peu

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Haletant d'essoufflement, je calmais la cadence de ma course après avoir sprinté pendant si longtemps, à l'aveugle, dans l'espoir d'oublier ce qui m'avait réveillé en premier lieu.

Hollywood | p.jmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant