18' ; caught in a...

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WARNING :
ce chapitre mentionne des pensées suicidaires et de la mutilation. les passages ne sont pas délimités car ils sont minimes par rapport au reste.

si vous n'êtes pas à l'aise avec ces notions là, je vous invite à quitter l'histoire. vos sentiments sont valides <3

nephtys

Je n'avais jamais vu de fantôme auparavant.

Pas avant de croiser mon regard dans la glace ce matin-là.

J'attrapais furieusement mon anti-cerne en me maudissant intérieurement d'avoir pris autant de temps à me lever, provocant ma précipitation à me préparer et mon éventuel retard si je ne quittais pas mon appartement dans moins de dix minutes.

Honnêtement, je n'avais aucune envie de me lever aujourd'hui, j'avais le corps et le cœur lourd, des cernes presque bleues ce qui n'arrivait jamais grâce à ma carnation de peau, le nez bouché de tous mes pleurs.

Ouais, mon temps de repos avait pris fin et c'était aujourd'hui que je devais retourner sur le plateau.

Je n'étais pas prête, qu'on soit bien clairs j'aurais préféré rester échouée au lit mais malheureusement ce n'est pas possible, j'ai un travail.

Kalubi me fait peur aussi, c'était une de mes principales motivations à me bouger, sérieusement croyez-moi quand je dis que personne ne voudrait croiser son regard lorsqu'il est en colère.

+1
on doit parler.

Je fixai mon écran longtemps, trop longtemps, essayant de me souvenir à qui appartient ce numéro. Pourtant rien ne me venait en tête alors quitte a blesser mon interlocuteur mystère, j'y répondais avec confusion.

« qui c'est ? »

Aucune réponse ne me parvint dans les trente secondes qui suivirent, j'en déduis donc que la personne s'était simplement trompée de numéro et décidais de passer à autre chose, sinon je serais vraiment en retard.

L'odeur bien particulière du plateau, que je m'imaginais peut-être, emplirent mes narines et me firent du bien, même si ce bien était agrémenté d'un léger pincement au cœur.

De l'angoisse, sûrement.

- Nephtys ! s'exclama Namjoon avec son sourire et ses belles fossettes, bon retour à la maison.

- Merci, ça fait du bien de revenir, répondis-je avec un sourire moins prononcé que le sien en le prenant dans mes bras.

- Est-ce que tu vas mieux ? Tu t'es bien reposée ?

- Oui vraiment, mentis-je avec un peu de culpabilité, mon genou va mieux et je suis vraiment contente de revenir, ça m'avait manqué.

En vérité, mes trois semaines de "repos" à la maison n'ont fait que me plonger au plus bas, me noyer dans mes plus profonds maux et afflictions.

Le scénariste aux cheveux marron châtains acquiesça et disparu dans le décor vaste qu'était le studio après une dernière tape dans le dos.

Je cherchais des yeux Jimin mais ne le vis pas, peut-être qu'il n'était pas encore arrivé ou qu'il était déjà en maquillage et costume.

Hollywood | p.jmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant