La Prophétie des Deux coeurs

Chapitre 1

La tempête de neige qui frappait Londres en plein mois de décembre était d'une violence extrême ! Personne ne pouvait pointer son nez dehors, tellement il y avait du blizzard ! Pourtant on entendait un haletement, un souffle et une silhouette qui bravait le vent glacial avec les flocons qui tombaient furieusement sur elle. 
-" Tient bon petit ! Tient bon !" déclara la silhouette enfonçant ses pieds dans la neige profondément ! Le petit qui était accroché à son dos semblait presque endormie, si il n'avait pas de sang sur la tempe. 
-" tient bon parle moi !! Quel est ton nom petit !" s'écria la silhouette qui avançait péniblement serrant plus fort le petit qu'elle recala contre son dos, tenant ses cuisses pour ne pas qu'il tombe. Le petit garçon ouvrit les yeux, des yeux verts. 
-" Ha.... Harry..." murmura-t-il d'une voix presque lointaine. Elle sourit rassurée d'entendre sa voix. 
-" Harry ! Je te promet de te sortir de là ! Je te le promet comprends-tu ?" demanda-t-elle tournant un peu la tête pour le regarder. 
-" Oui... Mais... Ils vont être fachés..." 
-" Qui ?" 
-" Mon oncle et ma tante..." murmura le petit inquiet. Elle sourit. 
-" Ne t'inquiète pas je leurs expliquerais que tu as été agressé par une bande de voyous !" dit-elel fermement. Elle continau sa marche progressivement, le vent sifflait et ses cheveux noirs commençait a devenir blancs a cause de la neige.  
-" Je suis désolé..." murmura le petit hésitant, ayant peur qu'elle se fâche. 
-" De quoi es-tu déolé ? D'avoir été coincé par cette bande de ... crapules ? Tu n'a pas à t'excuser à leurs places Harry ! Ils ont mérités la corrections que je leurs ai flanqué !" Elle rit montrant son côté joyeux. Elle continua sa marche et puis ils arrivèrent enfin dans la rue où vivaient l'oncle et la tante d'Harry. Elle le déposa au sol et se tourna vers lui malgré le vent, elle se baissa et essuya les larmes du gosse. 
-" Ne t'inquiète pas Harry ! Tout ira bien d'accord ?" dit-elle lentement, posant ses yeux verts dans les siens semblables. 
-" Oui... Mais toi tu es blessée..." dit-il. Elle sourit et ébourriffa ses cheveux. 
-" Ne t'inquiète pas pour moi ! Je vais bien ! Tout ira bien ! Promet-moi de faire attention à toi !" lui déclara-t-elle. Il leva les yeux et sourit comme revigoré. 
-" Oui je te le promet !". Elle sonna à la porte où une femme ouvrit, l'air renfrogné. 
-" C'est pour quoi ?" 
-" Je crois que votre neveu soit dans un état un peu choqué. On l'a frappé ! Il a une blessure à la tempe !" la prévint la jeune fille. La femme vit Harry et le tira. 
-" Rentre ! Merci Mademoiselle !" 
-" Merci..." insuffla-t-il alors qu'il était tiré et il vit ses lèvres bouger et agrandit ses yeux avant que la porte se referme et qu'il voit la silhouette de la jeune filel disparaitre dans le blizzard. Il resta à fixer la porte avant d'être poussé avec brusquerie vers son placard. 
 -"Je veillerai sur toi...". Ce fût la seule promesse qui pût que le petit Harry Potter tienne chez son oncle et sa tante ! Cette phrase lui avait donné un sentiment chaleureux alors qu'il n'avait que six ans... Elle devait en avoir peut sept ou huit ans... 
Mais la force qui se dégageait d'elle, invoquait le respect, une sorte d'attitude noble comme dirait le Survivant. Des yeux verts, de longs cheveux noirs et une peau pâle. Elle semblait savori apparaitre que lorsque des faibles avaient besoin d'elle. 
Il avait été rué de coups et on lui avait demandé où était l'argent qu'il n'avait pas. Il crachait du sang, ses lunettes était tombés et il essayait de tenir a cause des coups de pieds rageurs que lui envoyait la bande de garçons de son école. Et il l'avait vu apparaitre dans le blizzard. Il l'avait vu marcher d'un pas calme qui résonnait dans sa tête. Il avait vu l'expression de terreur des gosses qui se virent se faire déchirer les vêtements et comme si un fouet invisible les frappaient. Ils s'étaient enfuis après avoir suppliés a cette fille d'arrêter et qu'ils ne lui feraient plus aucun mal. Elle s'était contenté de rester debout, une veste noire, en laine, ainsi qu'une écharpe rouge jeté avec élégance. Ses traits semblaient paisibles quand elle s'approcha de lui. Puis il sombra sans trop se souvenir de ce qui se passait ensuite.