Chapitre 32

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Quand ils arrivèrent, à Poudlard, Lila sentit rapidement la nervosité monté. Ils déposèrent leurs affaires puis se rendirent dans la Grande Salle. Elle avait même oubliée Noël. Ils s'installèrent à leurs places et fixèrent les autres maisons qui discutaient. Les Serpentard étaient déjà installés. Et Lila vit Malefoy la regarder et étirer un sourire moqueur, presque enjoleur. Elle se détourna et enfin le silence fût demandé. Albus prononça quelques mots, dont des règles, pour qu'il n'y est ps d'attaques ou d'agressions. La plupart semblaient avoir oublié que Sirius Black était toujours là à roder ! Elle mangea en silence avant qu'Harry lui donne un coup de coude.
-" Il est là..." Lila retint de se crisper. Elle ne voulut pas le regarder.
-" Sa ne sert à rien. Je ne lui parlerai pas ni ne le regarderai."
-" Il a des cernes... Lila." lacha Hermione, assez observatrice.
-" Et bien il en a toujours eu !" répliqua de mauvaise foi Lila. Elle pinça les lèvres. Puis à la fin du repas, ils partirent vers leurs salle communes. Elle rangea ses affaires, chantonnant un air de Noël, provoquant des fous rires chez les filles. Hermione riait aux éclats alors qu'elle faisait des grimaces, et sautillait dans tout le dortoir.
-" Arrête Lila ! Calme toi !" disait-elle en essayant de reprendre son sérieux.
-" Allez ! Faut bien s'amuser Hermione !" répliquait Lila amusée de la voir rire.
-" Je crois bien qu'il faut que tu te couche !" et après ses mots les deux filles se couchèrent. Hermione avait le lit à côté du sien. Lila fixa le plafond, et finit par tourner la tête vers elle. Puis sans un mot, leurs mains se serrèrent.
-" Cela doit bien te faire souffrir non tout ça ... ?" demanda Hermione doucement. Leurs regards ne se détachaient pas.
-" En effet..." murmura Lila. Elle finit par tourner le regard vers les autres lits. Les autres filles s'étaient endormis.
-" Lila... Tu sais que tu peux en discuter... Je ne dirais rien..." tenta de dire la lionne. La fille de Severus Rogue inspira.
-" Il y a des choses... dont je ne peux parler. Pas avant d'avoir tout résolu... Mione !" répondit-elle.  Le silence. Hermione venait de s'endormir, laissant la jeune fille, seule dans le noir. Les ténèbres... Elle parvint à se défaire doucement des doigts  de son amie. Puis elle se leva et enfila une robe de chambre. Elle avait vu un couloir, qui montait vers les toits. Elle marcha silencieusement, dans les couloirs vides et froids.
Elle arriva enfin, devant ce couloir, où elle avait la vue sur les toits en pentes raides de l'école.  Elle s'accouda au balcon et fixa la nuit noire. Que pouvait-elle faire de son pouvoir ? Elle sentit soudain que le couloir s'obscurcissait. Elle se tourna et vit de tout les  côtés les murs devenir noirs. Elle tenta de contrôler, la noirceur, et elle croisa son reflet dans une flaque d'eau et vit ses yeux rouges rubis. Des yeux remplis de haine. De souffrance. De rage. Effrayée, elle s'enfuit. Mais partout où elle allait, la noirceur la suivait. Elle courait, oubliant qu'à cet heure ci son père faisait le tour pour vérifier qu'aucuns élèves n'étaient dans les couloirs. Qu'elle ne fût pas sa surprise, de voir Lila courir comme une folle, fixant derrière elle, comme si elle voyait quelque chose d'effrayant. Ses yeux étaient écarquillés par l'effroi. Elle se cogna contre lui, et recula, alors qu'il saisissait son poignet.
-" Miss..." il ne pût rien dire d'autres qu'elle s'évanouit.  Il dû faire un effort surhumain pour ne pas jurer. Il serra les lèvres et finit par se demander quoi faire. La porter ? Elle devait être lourde. Mais il était fort. Alors il la souleva et remarqua son poids léger. Bon sang ! Elle ne se nourrit pas ou quoi !? Il s'enfonça dans les couloirs, pour rentrer dans ses appartements et alluma un feu d'un mouvement de baguette. Il la déposa dans le canapé. Il prit une couverture et la posa sur elle.  Il partit préparer un thé chaud et une tisane au cas où elle se réveillerait. Puis en s'asseyant dans un fauteuil, il posa son regard sur elle. Sa peau pâle, ses traits qui ressemblait à ceux de Lily. Ses yeux verts. Elle n'avait rien de lui... sauf ses cheveux noirs et son sale caractère. Il la vit bouger et ouvrir les yeux. Il garda le silence. Avait-il besoin de parler alors qu'elle ne lui avait donné aucunes nouvelles pendant une semaine entière ? Elle finit par se redresser et ses cheveux noirs tombèrent sur le devant de son visage, cachant son expression. Mais il remarqua ses mains serrer la couverture avec force. Sa respiration était hachée. Il poussa la tasse vers elle.
-" Buvez." ordonna-t-il. Elle tressaillit et finit par lever le regard vers lui. Un regard qu'il n'avait presque jamais vu. Un regard, emplit d'angoisse, de questionnements. Elle tourna enfin la tête vers la tasse, et tendit sa main vers avant de s'arrêter.
-" Cela vous fera du bien Herlan." dit-il en insistant, grimaçant intérieurement de vouloir avoir une sorte de conversation avec elle.
-" Lila." Il manqua de lâcher son thé.
-" Plaît-il ?"
-" Lila. c'est mon prénom."  fit-elle comme si il était stupide. Il retint de lui dire une réplique cinglante, sur son ton et son insolence, mais elle semblait sombre qu'il rangea ses paroles froides et mauvaises.
-" Buvez. Lila." déclara-t-il. Elle prit la tasse et bût une gorgée. Avant de la reposer, prise de tremblements violents. Elle cacha son visage entre ses mains et des sanglots parvinrent à ses oreilles. Il essaya de comprendre, mais son comportement semblait échapper à toute logique.
-" Lila. Que vous arrive-t-il ?" questionna-t-il, légèrement inquiet par ce qui était entrain de se produire. Elle ne pouvait rien dire, ses pleurs étaient forts, même si elle retenait d'exploser. Il posa sa propre tasse et se leva avant de s'approcher et s'asseoir près d'elle. Elle refusait de montrer son visage.
-" Lila. Regardez moi." dit-il essayant d'être doux. Elle secoua la tête.
-" Je suis un monstre. Je suis désolée de vous avoir dérangé Professeur." Et avant qu'il est eu le temps de l'attraper, elle avait filer, le laissant seul sur ce canapé. Il se laissa aller en arrière. Mais enfin que ce passait-il chez elle !?  Il tenta de comprendre de faire des conclusions sur ce qu'il venait de voir, mais rien ne venait. Sauf... la peur.
Une peur profonde. Elle avait peur... d'elle.

La Prophétie des Deux coeursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant