Chapitre 29

171 10 1
                                    

Les vacances arrivèrent et son lot d'ennuis. Surtout pour Lila. Elle savait qu'elle devra les passer avec son père. et leurs relations n'a jamais été aussi horrible et destructrice ! En cours il lui hurlait dessus et retirait des points. Pire même il la collait à tout bout de champ. Elle soupirait et le soir, les cris reprenaient. Ils se hurlaient dessus. Lila avait la colère et plus d'une fois elle lui hurlait qu'elle le haïssait, se recevant une paire de gifles retentissantes, qui la gardait un moment avec un mal de tête puissant. Il avait de la force le salaud ! Puis il la secouait et serrait le col de son vêtement avec rage. Elle avait peur. Parfois, mais l'étincelle de colère qui montait, brisant cette peur et plus d'une fois, elle se sauva, lui lançant un informulé. Encore une chose dont elle ne parlait pas. Plus le temps s'écoulait, plus... ses secrets devenaient pesant. Elle pleurait dans le coin d'un couloir sombre, calmant ses nerfs mit à rude épreuve. Et là les vacances de Noël. "tu parle de vacances" marmonna-t-elle entre ses dents rapetissant ses bagages. Elle se dirigea vers le hall et le vit. Il lui lança un regard noir. Froid. L'ombre et le froid. Elle inspira. La nuit dernière n'avait pas été de tout repos. Puis il lui attrapa le bras et ils transplanèrent sans qu'elle ait le temps de dire au revoir à ses amis qu'elle avait vu s'approcher. Ils atterrirent devant une maison. Une pauvre maisonnette, presque prête à s'effondrer. Il la poussa rudement en avant, elle trébucha mais ne dit rien et entra, poussant la porte. Elle fixa le vestibule dans une grimace. La maison manquait d'entretien.
-" Bien pour évitez de vous avoir dans mes pieds ! Je vais vous donner une liste de tâches à faire." déclara-t-il froidement. Elle retint de lui hurler qu'il aille les faire. Elle serra les lèvres avec force se meurtrissant les joues.
-" Pour cette après-midi, vous commencerez par dépoussiéré les meubles d'ici et de l'étage. Je ne veux pas entendre un seul bruit, une seule injure. Trouvez une pièce pour votre chambre. je m'en moque comment vous dormirez."
-" C'est trop demandé d'avoir un lit et des draps je suppose ?" demanda-t-elle avec ironie. Il s'approcha prêt à lui faire payer son insolence, mais elle pointa sa baguette.
-" Je vous déconseille Professeur." fit-elle. Il écarquilla les yeux, une rage noire envahit ses traits.
-" Vous...Osez !?" siffla-t-il hors de lui.
-" Je n'ai pas envie de vous blesser." répliqua-t-elle sans se démonter.
-" Vous trouverez un vieux lit dans une pièce ! arrangez le si vous le souhaitez ! Mais disparaissez de ma vue avant que je ne vous lance un Doloris !" cracha-t-il. Il tourna les talons et disparut dans le tournant du couloir. Elle poussa un soupir de soulagement. Bon déjà une partie de gagné. Elle monta dans un escalier qui gémissait. Il était vieux et couvert de tâches, abîmé. Elle parvint à un couloir très serré. Où une personne pouvait tenir, frôlant les murs de ses bras. Elle ouvrit la première et trouva une chambre claire déjà habitée.  Elle partit et se dirigea vers la pièce du fond et l'ouvrit. Bien au moins elle était loin de sa chambre. Elle déposa ses affaires sur le vieux lit croulant. Et en un Reparo elle le remit d'aplomb. Puis après avoir cherché où mettre ses vêtements, elle descendit pour trouver de quoi déjeuner. Elle entra dans la petite cuisine et fouilla avant de remarqué qu'il n'y avait plus rien. Soupirant et pestant, elle le chercha avant de voir une alcôve et une porte noire se dressée. Elle toqua assez fortement. La porte s'ouvrit dans un geste sec. Il la regarda.
-"Qui-y-t-il encore Herlan !?" dit-il sur un ton agressif.
-" Auriez-vous s'il vous plaît de l'argent pour que je puisse acheter de quoi manger ?" demanda-t-elle essayant d'être polie.
-" Vous mendiez maintenant !?"
-" Je ne fais que demander de l'argent pour acheter de quoi manger ! a part si vous ne mangez pas mais moi je mange !" s'exclama-t-elle agacée. Il lui fit signe d'attendre et redescendit puis remonta.
-" Tenez ! de la monnaie moldue !" dit-il. Il lui donna dix shilling. Elle grogna et la porte se ferma en claquant. Elle enfila un manteau et sortit. Puis se dirigea vers le magasin le plus proche pour acheter quelques vivres. Elle rajouta quelques shillings qui venait de son porte-monnaie et put acheter avec joie de quoi composer un dîné, un petit déjeuner et un déjeuner pour le lendemain. Elle sortit et acheta avec l'argent qu'il lui restait un magazine de jardinage et un magazine pour la décoration intérieure.
Elle rentra, et vit Rogue, debout tapotant du doigt la rampe de l'escalier, la mine froide mais impatiente.
-" Vous êtes en retard." claqua sa voix. Elle écarquilla les yeux et regarda l'horloge.
-" Elle n'est pas à l'heure." elle passa près de lui et se dirigea vers la cuisine. Elle rangea les aliments et prépara de quoi manger, sans un regard. La magie pouvait être utile pour la cuisson. Elle le vit la regarder appuyer contre la chambranle de la porte, les bras croisés sur son torse. Elle finit par aboyer.
-" Quoi !? Qu'est-ce que vous avez !?"
-" Vous me déposerez un plateau repas chaque jour, midi et soir. Le matin je tâcherai de prendre le petit-déjeuner avec vous, même si votre présence risque fort de m'incommodé. " dit-il avant de disparaître. Elle ferma les yeux et inspira. Bon sang qu'est-ce qu'il l'épuisait. Elle commença le ménage pendant que tout cuisait. Quand tout fût prêt, elle disposa la moitié dans une assiette qui était un peu ébréchée, et mit des couverts pas trop abîmés. Elle se promit d'aller acheter ce qu'il fallait chez les sorciers. Puis déposa le plateau devant la porte noire. Elle mangea seule et le ménage commença. Ainsi que la découverte de beaucoup de choses.


La Prophétie des Deux coeursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant