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Inui était le dernier dans la boutique ce soir là. Ken, qu'on surnommait plus souvent Draken, était déjà rentré chez lui. Habituellement c'était toujours lui qui fermait la boutique, s'occupant de ranger et nettoyer les restes de la journée. Mais en remarquant une inhabituelle fatigue, le blond avait décidé de lui rendre service, et d'effectuer ces corvées à sa place pour qu'il puisse se reposer.
Pas du genre à se laisser convaincre facilement, il avait eut beaucoup de mal à trouver les bonnes phrases. Mais Draken avait fini par accepter, laissant son collègue finir la journée.
Seule son ombre l'accompagnait en cette soirée d'automne. De temps à autre le jeune adulte virait son regard vers les fenêtres pour y apercevoir les voitures et les passants, mais personne ne s'arrêtait pour entrer, ou même faire du lèche vitrine devant leurs motos un peu vieillottes certes, mais sublimes quand même.
Tant pis pour eux.
Les motos n'étaient peut-être plus à la mode, plus autant qu'avant, mais elles avaient un charme que les motos plus récentes n'avaient pas. Peut-être qu'il pensait au nom de la nostalgie. Aujourd'hui, en 2017, les gens avaient mieux, après tout. Tout évoluait, au grand désespoir de leur magasin qui conservait cette bonne vielle image des années 90.
Un soupire sortit d'entre ses lèvres, pendant qu'il nettoyait avec un chiffon la carrosserie d'un beau motocycle rouge. Il devait faire un beau bruit.
Pourtant, la cloche d'entrée sonna soudainement, ce qui attira vivement l'attention du blond. La carrure du client avait l'air d'être aussi robuste que celle d'un homme, mais elle était cachée par de grands voiles sombres qui cachait réellement sa silhouette, comme s'il avait peur qu'on ne le reconnaisse. On voyait à peine ses yeux et son nez. Dans ses mains couvertes jusqu'aux ongles, Inui remarqua une boîte assez grande pour y cacher n'importe quelle connerie.
Un sourcil relevé, il se dirigea vers lui en jetant le chiffon sur le canapé usé d'à côté.
- Bonjour monsieur. Est-ce que je peux vous aider?
L'homme, à qui les cheveux semblaient noirs comme son regard, se tourna vers lui et l'observa une dizaine de seconde, avant de lui tendre ce carton mystérieux qu'il portait. Pourtant il n'en voulait pas, à part si c'était pour le magasin. Mais il n'a été prévenu d'aucune livraison.
- Vous êtes bien Seishu Inui, non ? Cette boîte est pour vous.
En la regardant plus attentivement, au dessus de celle-ci était inscrit « Ne pas ouvrir si vous n'êtes pas Seishu Inui. ». Il pencha la tête sur le côté, soupirant.
Qu'est-ce que c'était que ce bourbier ?
- C'est un colis ? Vous êtes livreur ?
- Je suppose que oui, puisque c'est une boîte. Tenez, prenez la, dépêchez vous.
Malgré l'humeur agaçante de l'autre homme en face de lui, le blond vient prendre la boîte entre ses bras. C'était assez lourd tout de même, il se demandait ce qui se cachait dans ce carton. En même temps, il se tourna pour atteindre le canapé, le posant dessus doucement puisque son contenu semblait fragile. L'homme s'en alla sans prononcer plus de mots, et Inui hésita. C'était une matière si vulnérable, personne n'oserait mettre quelque chose de dangereux à l'intérieur. Trop rongé par la curiosité, celle-ci le poussa à enfin ouvrir cette boîte.
Un enfant ?
Toute blonde comme lui, qui ne dépassait sûrement pas les 5 ans. Il y avait aussi quelques documents, notamment son certificat de naissance et deux autres feuilles qui parlaient plus de ses goûts.
Inui était surpris, même si ça ne se voyait pas forcément, il fronçait juste les sourcils. En lisant les documents, il ne comprenait pas. Pourquoi cette gamine avait été livrée ici, et à lui surtout ? Il n'avait aucun souvenir d'avoir reçu un appel qui lui apprenait qu'il était père, si c'était le cas. Mais cette situation n'était pas impossible. Le temps de ses arrêts en club, il aurait très bien pu mettre en cloque une de ses femmes avec qui il avait couché.
Mais ne pas le savoir jusqu'à aujourd'hui... était-ce une bonne chose ou quelque chose de frustrant?
Il soupira, et se rapprocha de l'enfant. Miraculeusement, elle dormait, en serrant bien contre elle une peluche, représentant un chat noir qui lui rappelait son ami Kokonoi.
Non, pas lui.
Le blond secoua la tête, et sursauta à l'entente nouvelle de la cloche à l'entrée. Il se retourna alors, pour y apercevoir contre toute attente, Ken.
- Yo, Inui. J'ai oublié un...
Les mains dans la poche, le principal propriétaire des lieux s'avança vers son collègue, vers le canapé et forcément, vers cette boîte en remarquant l'expression troublée de son ami. Le cœur de Inui se mit à battre violemment et ses yeux s'écarquillèrent.
Devait-il l'arrêter et lui cacher cette enfant ?
Trop tard pour y réfléchir, le natté était déjà en train de regarder avec des yeux béants le contenu du carton. Il avait même arrêté de jouer avec le bâtonnet de bois entre ses dents, tellement la surprise était énorme.
- Une gosse ?! Pourquoi est-ce qu'il y a un môme là dedans ?!
Draken prit expressément les papiers indiquant les informations sur cet être mineure, les lisant rapidement. Il semblait être prit de panique à son tour.
- C'est quoi ce bordel ?!
FIN PROLONGÉE
Le lendemain, les deux homme avait fermé boutique. Ils ne pouvaient absolument pas rester tranquilles et avaient besoin de réponses.
Alors, ils étaient partis avec l'enfant à l'hôpital pour effectuer des tests de paternité. Ces tests ont été fait avec Inui puisque le colis lui a été livré.
Dans la salle d'attente, l'ambiance était tendue. Si Ken n'était pas le principal concerné, il avait l'air préoccupé et stressé. Inui lui avait expliqué que ça venait d'arriver, et que lui aussi était étranger à tout ça, qu'il ne savait pas d'où ça venait et qu'il était probablement aussi angoissé que lui. Il ne le montrait simplement pas de la même manière.
Il jouait nerveusement avec ses doigts, le regard persistant vers cette salle où se faisait les tests. Et si cette enfant était de lui ? Il allait devoir la garder et s'occuper d'elle ? Pire. Si elle n'était pas de lui ? Qu'est-ce qu'il ferait ? La même chose ?
La petit fille elle, regardait tout autour, balançant ses jambes dans le vide, ses pieds ne touchant pas le sol. Elle semblait curieuse, cependant elle restait silencieuse. C'était étrange comme situation, pour un enfant.
Le médecin revint vers eux au bout de dix minutes. Inui se releva expressément de sa chaise, pendant qu'il lui tendit une enveloppe. Sans plus attendre il la prit et découvrit alors la vérité, en quelques coups d'œils. Ses battements de cils prononcés annonça la nouvelle à Draken.
- Mes félicitations, je suppose ? Dit le médecin, dans un sourire nerveux.
Yo ! Deuxième fan fiction Tokyo Revengers, principalement sur Inui. J'espère que ça vous plaira !
Ps. Cette fan fiction n'aura probablement pas de délai de post, je posterais sûrement quand j'aurais terminé un chapitre, je ne sais pas encore.
Ps.02. Merci d'avoir choisi de lire mon histoire <3
