EREN IV

19 2 0
                                    

Cela faisait plusieurs minutes que les Range Rover noir, défilaient les un après les autres. Mon esprit étant ailleurs, je n'avais même pas remarqué que nous étions devant le grand portail blanc, de la demeure. Le papier donné par Aayan plus tôt, était toujours chiffonné à l'intérieur de mon poing.

Sinan était encore à Novossibirsk avec Yelda. Je ne savais pas si lui parler de Aayan aller faire de moi une traitre parmi eux. Le contenu du papier, m'avait tourmenté durant tout le trajet, celui-ci m'avait parue durée 1 siècle. Les 4x4 arrêter, j'étais descendus à une vitesse folle entrant chez moi, seule endroit où je pouvais réellement réfléchir. J'avais monté les escaliers à une vitesse déconcertante, ouvrant le porte de mon bureau, assombrit par le peu de luminosité qui y avait pénétré. J'avais rapidement ôté mon manteau, le laissant pendouiller de manière nonchalante sur un des fauteuils.

L'un de mes principaux défaut était l'impatience, par moment j'arrivais à contenir celle-ci. Ce contrôle permanent, avait cependant certaines failles et ne pouvait pas être constant. Mes doigts avait déplié le papier de façon habituelle. Une écriture soignée, c'était dresser sous les yeux. D'ailleurs Beaucoup trop soigné pour les mains d'un homme. Le texte écrit était le suivant.

" Tverskaïa, 20h, Bâtiment gris en coin, 3ème étage, première porte de gauche, Sois pas en retard."

Tverskaïa était le nom d'une célèbre rue de Moscou, une avenue. Celle-ci était toujours animé, on y trouvait des cafés, bars, magasins et j'en passe. Moscou était un peu la ville de la fête, alors à chaque coin de rue, on pouvait apercevoir des gens y rigoler ou simplement terminer une des bières commander quelques minutes plus tôt.
Et il y a longtemps encore, je faisais partie de ces gens là.

Sinan, n'avait pas tenté de m'appeler après la transaction, il devait être occupé. Les personnes l'ayant invité n'était pas de tout repos, et prudence était donc demandé au plus haut degrés. Il ne trouvera donc pas le temps de me contacter avant au moins demain matin. Cependant aller au point de rendez-vous seule était une très mauvaise idée. Quelles étaient les probabilités que tout cela ne soit qu'une mascarade pour me faire tomber ? D'un point de vue différent Aayan était une menace pour moi, alors je devais le faire disparaître le plus rapidement possible.

Je m'étais instinctivement dirigé vers la grande vitrine, qui dominait la majeur partie de ma pièce. Celle-ci contenait des différentes armes entreposées, qui n'attendait qu'a être utilisé. Mon doigts effleurer chacune d'entres elles. La sensation du matériel, me procurait un sentiment de domination et avoir l'arme dans les mains me donner, le pouvoir de décidé du destin des autres, un contrôle absolue et inexplicable. Redressant mon harnais, j'avais saisit une autre arme, qui avait pris place auprès de celle de Sinan. Descendant les escaliers déterminés, c'est moi qui allais prendre les devants.

Il pleuvait sur Moscou, comme la plupart du temps. On pouvait facilement comparé ce temps à la météo londonienne, qui n'étais pas très joyeuse habituellement. La voiture non tracée de Sinan, glissé de manière agréable sur les routes en direction de Tverskaïa.

J'étais arrivé depuis une quinzaine de minutes, roulant autour du bâtiment analysant les lieux, aucun véhicule ni personne suspect étaient dans les alentours. Sinan utilisait souvent cette manière de repérage et il me l'avait finalement collé aux basques. J'avais stationné la voiture, remettant en place mes deux revolvers, avant de fermer ma veste.

Le bâtiment était gris et faisait le coin d'une rue comme dit dans le papier, j'avais compté 5 étages, les fenêtres du troisième étaient fermé ainsi que les volets. L'appartement dans lequel  il m'avait donné rendez-vous devait être plongé dans l'obscurité. La porte du bâtiment était grande ouverte, m'invitant à entrer. J'avais franchis un pas. Les lumières des couloirs étaient toutes éteintes et aucune ne s'allumait. Seule la lumière de l'extérieur éclairée certains espaces, notamment les escaliers. J'avais monté ceux là à pas de danseuse étoile. Ayant mes deux mains à l'intérieur de mon mentaux, qui dissimulait mes armes. Arrivé au troisième étage, mes yeux c'étaient posé sur les murs  complètement délabré, le papier peint tomber en pièce. La porte qui était en face de celui-ci était grande ouverte.

Mes mains avaient sortis les deux bijoux de mon mentaux, les pointant droit devant. Avant de franchir la porte, j'avais détaché la pince qui retenait mes long cheveux, la jetant a l'entrée de l'appartement. Aucun signe ne c'était fait entendre ni même vue. Aucun explosif n'était donc de la partie.

Un de mes pieds avait franchis le seuil de la porte, refermant celle-ci derrière. Tendant mes bras armés,  comme à mon repérage, l'appartement était sombre, seule une petite brise de lumière, traversant les volets illuminée la pièce. J'avais longé lentement un long couloirs, arrivant vers le séjour. Une concentration maximum avait pris possession de mon être. Les couloirs donnés sur deux ouverture. Chacun de mes bras était tendus vers les différentes directions.

Personne ne semblait être présent. Seule le bruit des voitures a l'extérieur était présent. L'appartement semblait inhabité. Mes yeux avaient balayer du regard la pièce principale. Arrivé devant la cuisine, un details avait attiré mon attention, la pompe de gaz était ouverte, quelqu'un venait de l'utilisé.

En l'espace d'une seconde mon corps avait pivoté vers l'arrière. Avant d'être projeter sur le mur, brutalement. Des mains c'étaient enroulé autour de mon cou, me laissant assez d'aire pour relever mes bras et pointer mes revolvers de chaque côté de la tête de la personne face à moi. Un sourire c'était tracé sur mes lèvres. Ne laissant place qu'à la noirceur et l'égoïsme.

-Comme on se retrouve, "Swan".

EREN Où les histoires vivent. Découvrez maintenant