La trainée

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Cette année la je n'ai pas été uniquement victime de souffrance scolaire ... Ça a été également l'année qui a été le "commencent" de la chaîne des belles mères... C'est à dire que mon père a un talent particulier pour dénicher les pires femmes au monde. J'ai eu deux belles mères que je définirais de "monstre", "traînées", "abomination" bref... Tout les mots que vous voulez. Hélas la deuxième est encore présente et ne risque pas de partir pour le moment ... Enfin cela j'y viendrais plus tard.
Cette année la ce fut le début de la période "Laetitia" une femme d'aspect banale et même à première vu "sympathique" lorsque l'on ne l'a connais pas. Au début elle n'était pas vraiment désagréable, de plus mes parents étant divorcé depuis un bon moment je ne la voyais qu'un week sur deux. Mais au fur et à mesure que le temps passait j'ai compris que cette femme n'était pas net. Elle était éprise d'une jalousie maladive. Et bien évidement ma sœur et moi étions les victime de première ligne ! C'était il y a longtemps maintenant... J'ai essayée d'oublier. Mais il me reste certains souvenirs.
Déjà je me souviens de ses crises à répétition. Elle considérait que mon père devait lui offrir absolument ce qu'elle voulait et ce même si c'était à des prix exorbitant. Lorsque je l'ai vu pour la première fois elle était vêtu de basket classique, jean et t shirt basique. Mais plus les mois passait plus sa penderie prenait des airs de princesse. Manteau en fourrures, bottes de grande marque. Elle n'hésitait pas à "criser" pour avoir ce qui lui faisait envie et n'hésitait pas non plus à demander tout en deux exemplaires MAIS de couleurs différentes (le noir et le marron foncé pour des bottes en cuir c'est TRÈS différent voyez vous...). J'était jeune et je ne disais rien... Lorsqu'elle cassait ses propres affaires elle m'accusait à tord au yeux de tous. Et même si je clamais mon innocence on ne me croyait pas... C'est tellement plus simple d'accuser une enfant. Un jour, je ne comprenais pas pourquoi mais nous avons commencées à ne plus voir notre père ma sœur et moi pour des raisons "obscures". On savait juste que "ça ne se passait pas très bien avec Laetitia" et que donc l'ambiance chez mon père étant "tendu" il fallait mieux que l'on reste chez notre mère. En fait j'ai compris peu après que cette traînée nous avait en fait interdit de voir notre père pendant six mois tout simplement parce que Madame voulais un enfant et mon père non et que de ce fait elle ne voulait pas nous voir certainement pour ne pas lui rappeler que mon père avait eu une vie avant elle. J'en veux à mon père de lui avoir cédé ce caprice alors que déjà avec la maltraitance scolaire j'était au plus bas. Il a toujours mît une priorité sur ses nanas. Je sais pertinemment qu'il a toujours aimé ses enfants plus que ses femmes mais il ne veux jamais les "brusquée" et du coup ma sœur et moi nous en avons toujours pâti.
La période Laetitia fut longue ... Bien trop longue à mon sens... Un jour après les six mois "tendu" nous sommes revenu chez mon père. Ce week end la Laetitia avait décidée de nous "convier" dans le salon pour une petite discussion. Ce jour la elle nous à sorti un discours peu ... Commun ... Ou alors on pourrait plutôt dire que c'était un discours complètement déplacé plutôt.
Ma sœur et moi sommes aller retrouver Laetitia dans le dit salon. Je me souviens que les lumières étaient éteintes mais la télé allumée ce qui permettait de distinguer la silhouette et surtout le visage grave de Laetitia. Je vais être honnête je n'ai pas retenu une once de son discours remplis de conneries. Je regardais en coin le clip qui passait à la télé quand soudain Laetitia nous à regardée et à déclarée "vous vous rendez compte toutes les deux ? À cause de vous je n'ai plus envie de faire l'amour avec votre père!". C'est la seule phrase qui me soit restée en tête. J'avais douze ans ma sœur quatorze, et malgré mon jeune âge j'ai compris que cette femme était en fait une grande malade et j'espérais de tout cœur que mon père allait s'en débarrasser au plus vite ! Je ne me doutait pas que la suivante serais bien pire !

La tristesse est bleueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant