Le monstre - Partie 1

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Et puis un jour il y a eu "elle". Je ne considère même plus cette chose comme un être humain. Pour moi c'est un "être vivant" éventuellement mais cela s'arrête là.
Comme je le disais auparavant mon père a un don pour ne pas forcément choisir la femme "idéale". Cette fois ci il a choisi un monstre. Je l'appellerais V.
Lorsque je l'ai rencontrée pour la première fois j'était très loin de me douter de l'égoïsme, la perversité et le cruauté de cet être.
Voilà le problème, au début elle était charmante. Elle nous faisait des cadeaux à ma sœur et moi, elle nous amenais en voyage pour pas chère étant donnée qu'elle est hôtesse de l'air. Elle avait de bonnes attentions envers nous. Je pensait à cette époque que "enfin" nous pouvions souffler ma sœur et moi que "enfin" nous pourrions profiter de notre père que "enfin" nous aurions une vie de famille presque normal.
J'ai été naïve mais il faut savoir que V est une actrice formidable. Nous y avons tous crus dur comme fer.
Pendant plusieurs années j'ai cru à sa comédie puis petit à petit l'ambiance à changé de ton.
La raison ? Madame voulait un enfant et évidement quoi de plus pénible que de voir ses belles filles, fruit de la relation passé de notre père, squatter l'appartement un week end sur quatre. Car oui ne vivant pas chez notre père nous voyons V très peu. À l'époque je pense que je venais une ou deux fois par mois chez mon père parfois plus cela dépendait. En tout cas elle ne nous "subissait" pas tout les jours loin de la.
J'avais déjà remarquée son attitude de "chochotte" depuis longtemps. Au début j'essayais de la comprendre et puis j'en ai eu marre. En gros Madame V est absolument toujours fatiguée. Elle dort de 22h à 11h le lendemain et ne fait que se plaindre. Ensuite madame V dit que son travail est le plus compliquée au monde et que de ce fait il faut la laisser dormir sans faire le moindre bruit à la maison. La aussi, attention c'est très drôle, V est hôtesse de l'air c'est à dire qu'elle travaille quatre jour par mois mais pour elle c'est beaucoup trop dure. Elle se noie constamment dans un verre d'eau. Rien ne va jamais, tout est trop dure pour son humble personne. Mêlée à cela elle est égoïste. Elle veux clairement nous effacer de la vie de notre père. Et puis elle pense avoir toujours raison et ne se remet absolument jamais en question. Sa passion ? Se plaindre à longueur de journée et pleurer parce qu'elle dit que tout est trop dure alors qu'elle ne fou strictement rien de sa vie. Il faut tout de même savoir que, chose rare, V est la seule personne que je connaisse qui n'ai pas d'amis. Elle essai de gratter l'amitié aux amis de mon père mais en vain, puisque les amis de mon père, pour la plupart ne la supporte pas.
Oui vous avez dut le comprendre V est plus qu'une mauvaise personne, elle est folle.
Vous vous demander certainement pourquoi je parle de la folie sans un vrai développement. Je vais vous expliquer.
Quand elle eu ce complexe débile de "j'ai pas d'enfant" tout a changé. Déjà pour rire un coup je me suis rendu compte que Madame voulais un enfant parce que des gens plus jeunes qu'elle qu'elle connaissait en avait un. Du coup du jour au lendemain nous sommes devenu ma sœur et moi le bouc émissaire de cette vieille conne. La comédie qu'elle avait mît au point pendant tant d'années était fini. Maintenant elle allais révéler le mal en elle, vomir sa haine qu'elle avait caché pendant plusieurs années. Elle est devenu mon pire cauchemar.
Ça à commencé doucement avec des "tu es vraiment ignoble avec ta nouvelle coupe de cheveux" ou des remarques légèrement exaspérante sur mon physique. Puis est venu l'été de mes dix sept ans avec ses remarques inutiles mais dégradante en publique. Une fois en vacances en Italie nos étions avec des amis de mon père à table et madame n'aimait pas mon vernis car il était écaillée et à donc pété un scandale parce que d'après elle "le vernis écaillée est un manque de respect total", sans oublier qu'elle n'hésitait pas à nous faire attendre une heure voir plus, pour se préparer avant le dîner alors que nous étions tous prêt. Quand on disait "tout le monde viens à 20h a la réception de l'hôtel pour partir au restaurent" elle arrivait à 21h ou 21h30 comme une fleur sans excuse ni rien. Puis un jour elle à essayer de me mettre en mauvaise posture devant la famille parce que d'après elle "je ne lui avait pas dit bonjour" alors que j'était "Chez Elle" à quoi j'ai gentiment répondu qu'elle n'avait pas payé un centime de la baraque et que donc elle ferais mieux de ce la fermer . Ce qui naturellement la mot dans une colère noire.
Au début ça allait mais petit à petit elle a prit l'habitude de faire des remarques, de nous humilier, jusqu'à ce qu'on n'ai même plus envie de venir chez mon père alors que c'est plus chez nous que chez elle.
V est une "dictatrice" lorsque l'on venait chez mon père elle nous faisais constamment chier avec ses conneries pour qu'on ne veuille plus revenir. À l'époque je lui obéissait même si c'était des tâches débiles uniquement inventée dans le but de nous emmerder et donc nous donner envie de ne plus jamais revenir. Elle ne supportait pas notre présence. Du moins elle ne la supportait plus.
Et puis ce jour arriva... Elle fut enceinte. Non, je n'était pas contente et, oui c'était normal. Comment voulez vous être heureuse du bonheur de votre pire cauchemar? Surtout qu'un enfant ce n'est pas rien. C'est aussi une sorte de "confirmation". C'est à dire que V et mon père ne sont pas mariés mais un enfant signifie quand même une véritable union. Alors non c'est clair je ne m'en suis pas réjoui. Elle n'était pas la le jour ou notre père nous l'a annoncé. Mais il a bien compris que cela ne nous ravissais pas du tout. À cette époque mon père se persuadait encore qu'elle "nous adorais" mais je pense qu'il ne fut pas choqué par notre réaction ce jour la pour autant. Il restait compréhensif.
Pourtant ce jour la en rentrant je sais qu'il lui a dit. Il lui a dit que nous ne nous réjouissions pas de cette nouvelle.
Je le sais car à partir de ce jour sa haine envers nous c'est amplifié pour devenir encore plus terrible.
Elle était devenue un véritable monstre.

La tristesse est bleueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant