Ca y es elle fut enceinte, c'était irréversible.
Ma haine s'étant mêlée à la nausée, au dégoût et la colère.
Mais j'essayais de rester calme malgré tout.
Ne pas montrer des sentiments en publique est une arme. Je n'ai jamais vraiment réussi à maîtriser ce talent. Mais ma sœur elle, en est la championne. Elle arrive à ne rien laisser percevoir. Alors que moi j'ai tendance à laisser exploser mes émotions à tout moment.
Mais à ce moment la même si je souffrais je faisais en sorte de rester "calme" et "aimable" à son égard.
Je ne l'ai pas beaucoup vu pendant sa grossesse. Et c'est tant mieux. Son comportement étant complètement excessif et ridicule. Elle mettait environ trois minutes à se lever d'une chaise parce que "son ventre était trop lourd" et elle faisait en sorte que le terre ne tourne qu'autour d'elle, qu'on ne s'occupe que d'elle, qu'on n'écoute qu'elle. En clair je n'avais plus envie de foutre un pied chez mon père étant donnée ses caprices incessant.
Le temps à passer et elle à accouchée. Je sais bien que l'enfant n'y pouvait rien.
Malgré tout, le fait est qu'il n'y a rien qui me répugne plus que les bébés. Si les araignées peut être. Mais voilà je déteste les bébés ils me dégoûtent. Alors, oui j'ai été obligée de voir cette vieille conne à l'hôpital après l'accouchement mais, non, je ne me suis pas exalté devant le bébé . Mon père voulait que je le prenne dans mes bras je crois mais ça c'était hors de question. Que cet enfant soit de la famille ou non ça reste un bébé. Je lui ai "frôlé" la tête me semble t-il pour faire plaisir à mon père mais sans réjouissance.
À partir de ce jour cet enfant est devenu une sorte de demi dieu au yeux de mon père. Le fils héritier dont il rêvait peut être... Cet enfant "R" est devenu le chouchou de la famille. Le petit dernier. Il m'effaça encore plus... Cet enfant je pourrait l'appeler la tempête invisible. En référence à une œuvre que j'aime beaucoup. La tempête invisible vous efface. Il est devenu la tempête invisible malgré lui.
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La tristesse est bleue
Non-FictionJe ne sais pas si j'ai envie de raconter cela ...Peut être en ai je besoins... Peut être est ce une nécessité, afin de dire aux autres qu'ils ne sont pas seuls. Parfois la vie est dure et même si les années passent on n'arrive pas à oublier. Il arri...
