25. 1901 - Phoenix

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I DID IT !

J'ai enfin réussi à mettre un point final à cette fanfiction ! Soyons honnêtes, sur les deux semaines de vacances que je viens d'avoir, à m'arracher les cheveux et à paniquer entre autres journées bien chargées, je n'ai eu un déclic que ce mercredi. Délai plutôt court pour un dernier chapitre, alors je croise les doigts pour que vous le trouviez à la hauteur (et pour qu'il ne reste pas trop de coquilles). Il est un peu plus long que les autres (en moyenne, un chapitre fait 5 pages Word, ici j'en ai 7). Ensuite, il ne restera plus que l'épilogue à publier ! Enjoy ♥

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La tour des Gryffondor était encore plongée dans une douce langueur quand Roxanne se glissa hors du dortoir des filles de cinquième année. Baguette en main, aussi silencieuse qu'une ombre, elle traversa le palier pour frapper faiblement à la porte des sixièmes années. Thelma ne traîna pas pour venir lui ouvrir. Elles échangèrent un sourire de connivence puis la batteuse s'effaça pour la laisser entrer. Lisbeth et Alma étaient également réveillées, la première déjà en poste. D'un même mouvement, les quatre rouge et or posèrent un regard attendri sur la dormeuse. Une masse de cheveux roux désordonnées s'étalait en corolle sur l'oreiller, les bras lancés de part et d'autre de son visage dont ne dépassait des draps que le front. Elles lâchèrent un petit soupir ému.

La minute de silence s'acheva, bien vite écourté par l'excitation de leur manigance. Roxanne ferma les paupières et fit rouler ses épaules dans un échauffement de sportive de haut niveau. En réponse, Lisbeth leva l'appareil photo qu'elle tenait entre ses mains. La fille de Georges et Angelina Weasley vida son esprit comme durant ses entraînements aux sortilèges informulés et visa sa cousine de sa baguette.

Levicorpus.

    - Aaaaaaaargh !

Les éclats de rire de ses camarades accompagnèrent le cri de Rose. Alma, un peu coupable de réveiller aussi brutalement son amie, ne tarda pas à jeter le contre-sort et un éclair de lumière plus tard, Rose retomba lourdement sur son matelas avant de glisser au sol en un tas informe. L'hilarité des complices redoubla d'intensité lorsque surgit la tête de leur capitaine de Quidditch, une expression outrée plaquée sur ses traits encore pâteux de sommeil et ses boucles semblables à un nid d'oiseau. Elle recracha quelques mèches de cheveux, les yeux plissés.

    - Laissez-moi deviner... Une idée de mon cher et tendre cousin ? présuma-t-elle.

    - JOYEUX ANNIVERSAIRE, ROSIE ! braillèrent-elles en chœur.



Une bonne vingtaine de minutes plus tard, Rose émergea de sa salle commune en compagnie de Roxanne et Lily. Albus attendait patiemment à l'extérieur, tout sourire.

    - Levicorpus, sérieusement ?

    - Joyeux anniversaire, cousine, s'exclama-t-il avec une petite révérence moqueuse.

À dire vrai, la jeune fille n'était pas plus étonnée que cela. Elle attendait le retour de bâton depuis les vacances de Pâques. Durant le dîner qui avait réuni la famille, son oncle Harry avait raconté à toute la tablée ce matin d'octobre, lors de sa propre sixième année, où il avait suspendu sans le vouloir Ron par la cheville, le tirant ainsi de son profond sommeil avec beaucoup de délicatesse. Rose avait beaucoup apprécié cette anecdote et, profitant qu'ils aient tous dormis au Terrier, n'avait pas traîné pour réitérer l'expérience sur Albus le lendemain matin. Elle appréciait encore le doux son qui lui avait échappé quand il s'était retrouvé tête en bas.

L'enfer est pavé de pommesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant