Moi, un déchet humain tout à fait inutile, avec une vie banale, se retrouve transporté dans un autre monde suite à la apothéose du mien. Mais on dirait que je ne suis plus le même, ma vie va être complètement inchangé.
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C'est le moment d'essayer l'alchimie, j'ai eu l'occasion de trouver et enregistrer quelques livres, je n'ai trouvé que deux livres des trois recommandés mais en ai lu trois de plus. J'ai une bonne connaissance de l'alchimie et de ses composants, la partie la plus dure. Leurs récupérations peut s'avérer très compliqué, soit ça provient d'un monstre, pas toujours les plus inoffensifs, soit dans la nature, pour les sources particulières ou facilement identifiable, ça peut aller, au-delà de ça, il faut de bonnes connaissances en herboristerie que je n'ai pas encore. Pour le matériel, je me suis débrouillé mais j'ai le principal installé dans mon terrier. Premier test, une lotion contre l'eczéma, après un échec carbonisé, j'ai un semi succès, le mélange des ingrédients est correcte mais l'émulsion ressemble plus à du sirop qu'une mousse. J'ai continué jusqu'à n'avoir qu'un minimum de ressource et un ratio de succès mitigé.
Après réflexion, je sors de mon terrier, restant sous-terre, à la recherche d'ingrédients plus organique, plus vivant. Mais le problème reste la quantité utilisée, moins une concoction est précise, plus elle consommera de matière et vu que le matériel est une impasse pour l'instant, je me concentre sur la quantité. Pour répondre simplement à ce problème, je me dirige vers la colonie d'araignées géantes, qui dit araignées géantes, dit proie à leurs tailles. De plus, elles n'ont pas l'air d'avoir de prédateurs, d'où leurs expansions, un rôle que je laisse volontiers aux humains qui le remplissent parfaitement. La forêt se densifie et ainsi je commence à rentrer dans leurs territoires, appuyé par les quelques galerie que j'ai traversé et le tas de Mana différent que je commence à apercevoir :
- IAQSTOR.
- Les araignées géantes sont des copies des araignées de tailles normales au niveau de leurs comportement, leurs espèces et leurs apparences.. Leurs grandes tailles leurs permet de bénéficier d'ajustement proportionnel comme leurs résistances, ce qui leurs soustrait des contraintes environnementales, leurs capacités physiques et mentales ainsi qu'une plus grande longévité.. Leurs tailles maximum varie en fonction de leurs espèces, leurs environnements et leurs nutritions, elles peuvent avoir une envergure d'un demi mètre jusqu'à plus d'une dizaine de mètre..
J'en distingue plus d'une centaine sous-terre, pareil à la surface et ce n'est sûrement que le début de leurs territoires. Je me demande si leurs concentrations ne leurs a pas développé un instinct grégaire ou bien leurs territoires ne font que se chevaucher. Je sors enfin de terre, devient vite encerclé par de la vie grouillante, que ce soit à mes pied ou en haut des arbres. Elle sont plutôt de taille moyenne ici, de un tiers à trois fois ma taille et les plus grosse semble être plus profond dans la forêt. Je m'arme d'une de mes fioles et attrape une «petite» araignée et cale la fiole sous ses crocs, je serre mon étreinte jusqu'à ce que le venin sorte, le venin collecté, je lâche la créature au yeux globuleux qui fuis rapidement. Aucune autre araignée n'a réagit, autre le fait qu'elles éloignent, donc elles n'ont que des territoires qui se chevauche et aucune cohésion entre elles, en tout cas ici.
Je poursuis mon voyage dans les profondeurs de la forêt pour continuer à trouver des échantillons intéressant. Le sol est jonché de toile, j'en ramasse suffisamment pour faire une boule et la range au fond de mon sac, j'arrive dans une zone où les araignées au sol se font plus rare mais les arbres sont les piliers de remparts gigantesques, parfois pour les cimes et d'autres proche de la surface. Une vibration me fait me retourner, une curieuse, enfin de taille respectable, s'approche prudemment de moi. Sa taille, de si près, est impressionnante et pouvant être intimidante, elle doit faire huit à neuf mètre, difficile d'évaluer les distances de mon point de vue. Malheureusement pour elle, je ne me sens pas intimidé, sa taille n'est pas un si grand obstacle, son point faible grandit avec elle. Chilo était plus effrayante. Je commence :
- Salutation, grande créature, je suis ici pou-
Une fine et longue patte a essayé de me clouer au sol, je me téléporte sur son abdomen et plante mes griffes sans percer toute ses défenses et la menace :
- Je vous déconseille d'essayer de me tuer, vous perdrez votre toile, vos proies, votre territoire et votre vie donc vous vous calmez et vous vous recroquevillez.
L'araignée rentre ses pattes, l'une après l'autre, sous son abdomen très lentement, sûrement pour ne pas me brusqué mais plus probablement dû à son équilibre et son poids. Une fois recroquevillé, je me téléporte devant elle et continue :
- Je ne suis pas ici pour vous tuer, bien au contraire, je suis ici pour vous garder en vie.
Mon interlocutrice se relève lentement et semble confuse au vu du mouvement inhabituel de ses mandibules. Une voix rauque chuchotée et lente me répond avec une difficulté audible :
- ..pourr..quoi.. ?
- Car vous êtes des créature magnifiques et impressionnantes qui mérites que l'on s'attarde sur leurs cas.
- Oui exactement mais je vais m'exprimer d'abord et irai me servir ensuite.
J'utilise Hallucination Collective et englobe le maximum de volume dans sa zone, suffisamment profond et suffisamment haut pour qu'un maximum de créatures m'entendent. Je débute mon discours :
- Je dois vous informer de quelque chose. Les humains, les animaux des villes, planifient de vous massacrer dans les jours qui viennent...
De nombreux regards se tournent vers moi, je laisse une copie derrière pour continuer le discours pendant que je récolte ce que je cherche :
- ...ce sont des animaux dangereux, ils le sont encore plus lorsque ils sont plusieurs, faîtes en sorte de les séparer, créer des pièges,...
Je me téléporte dans l'une des toiles inhabités proche d'un papillon de ma taille, je sors une bourse et récupère délicatement, en grattant minutieusement, la poudre des ailes du papillon confus et effrayé à la fois. Avant la fin du discours je récupère mes derniers échantillons, du jus de cocon, des morceaux de cadavres ici et là et quelques herbes. Je conclue succinctement :
- Maintenant survivez-les.
Et me téléporte hors de leurs territoire et me renfonce dans la terre le sac remplie de nouvelles possibilité.
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