Chapitre 16 : Réalisation et risque mais rencontres intéressantes pour Moi.

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Le jour se lève, l'impatience et l'inquiétude suivent minutieusement la trajectoire du soleil, après avoir mis les otages en cage, j'ai été chassé deux bêtes et quelques herbes, l'une des bêtes était pour me revigorer des efforts de la nuit et la bête restante ainsi que les herbes sont pour nourrir mes captives. J'ai agrandi le tunnel dans le même temps pour m'éviter des problèmes plus tard. Mais actuellement, je fais cuire de la viande en observant la surface répétitivement, tout ce que je peux faire, c'est attendre et espérer, espérer que j'ai pris des décisions suffisamment efficace pour me sortir de cette situation. Je sers la viande cuite et les herbes dans les étroites cages, l'une semble indifférente au plat, l'autre s'en éloigne. J'informe calmement et sans agressivité :

- Mangez. Je ne veux pas vous tuer, au contraire. Être vivant est la meilleure chose que vous puissiez faire pour votre village, donc mangez.

Elles ne répondent rien, l'indifférente arrache un morceaux et le porte à sa bouche avec appréhension, et réitère. L'autre, en voyant sa camarade allant à son rythme, met du temps mais l'imite. Une sensation désagréable me parcours le corps, un goût âcre et amer s'installent dans ma gorge et la magie se tint d'une manière familière. J'annonce au Gobelines :

- Nous allons avoir la visite d'un ou d'une Dryade, je compte sur vous pour lui faire comprendre qu'elle vous met en danger en venant ici.

La source de cette magie écœurante vient d'atterrir sur la surface, la créature volante recroqueville ses ailes semblant à plume et se dirige vers l'entrée du bâtiment. Cette magie immonde est si proche que je sens tout mon corps couvert de picotement de rejet. À l'entrée, la silhouette féminine semble jauger ce qu'elle l'attend mais je vais essayer de mener la danse, je débute :

- Bienvenue ici, Dryade, j'espère pour vous et mes invitées que vous n'avez aucune mauvaise intention à l'égard de mon projet.

Je marque une pause observant ses réactions de surprises et de confusions, je reprend :

- Mais vous avez sûrement des interrogations, n'ayez pas peur, descendez.

La Dryade descend lentement le tunnel, son apparence se découvre en même temps que les picotements s'intensifient, un buste féminin couvert d'une tunique de tissus simple avec les cheveux attachés, tout ça accroché à un corps qui correspond à la forme d'un petit oiseaux au pelage gris de payne avec un dégradé marron clair au extrémité de la queue et des ailes, toute proportion gardé. À ma vue, son visage trahit de la surprise mais revient à un état plus sombre et sérieux. Je finis ma présentions avec une courbette et demande :

- En quoi puis-je vous aidez ?

D'une voix claire et distinct elle réclame :

- Que leurs avez-vous fait ?

Je répond simplement avec un geste de la main :

- Regardez par vous-même.

Elle se retourne remarquant les cages postés de chaque côté du tunnel, elle s'approche d'une des cages avec un visage plus doux et rassurant mais la Gobeline recule lentement sans précipitation. D'un ton plus sec elle rétorque :

- Répondez vous-même à la question.

Gardant mon calme, je répond :

- À part les amener ici, les enfermer et les nourrir je ne leurs ai rien fait. Et je n'ai aucune raison de leurs faire quoi que ce soit, pour l'instant, tout dépend du reste de leurs congénères.

- Je ne vous crois pas ! Je ne crois pas qu'une créature de mort est capable de faire ce que j'ai sentie, pas seul. Où est ton maître ?

Je soupire à l'écoute de cette question, je répond en perdant peu à peu mon sang-froid :

Moi, quand je me réincarne...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant